Hiver doux, gel de printemps, été caniculaire, grêle et inondation… Si les vignerons sont habitués à affronter les aléas climatiques, ces évènements, de plus en plus récurrents, ont modifié le cycle végétatif de la vigne. « À l’horizon 2050, le changement climatique aura modifié à la fois les conditions de production des vins, leurs caractéristiques organoleptiques et leurs marchés », estime Bernard Angelras, président de l’Institut français de la vigne et du vin. « Il est donc devenu impératif d’adapter nos pratiques culturales ».