24 février 2017 Actualité

SIA2017 : finale nationale des jeunes bergers

La finale nationale des 12ème Ovinpiades des jeunes bergers s'est déroulée au salon international de l'agriculture le samedi 25 février 2017 pour élire le meilleur berger ovin de France.

Tous âgés de 16 à 24 ans, les 38 meilleurs candidats sélectionnés dans les territoires se sont affrontés sur le Grand Ring du Hall 1, du Salon international de l’agriculture, Porte de Versailles à Paris pour remporter le titre de Meilleur Jeune Berger de France 2017.

Six épreuves pratiques succèdent aux épreuves théoriques testant les connaissances des races et de l'élevage ovin : (trier les brebis avec un smartphone, apprécier la santé d’une brebis, manipuler et évaluer son état corporel, tailler ses onglons, évaluer l’état d’engraissement des agneaux, choisir un bélier qualifié...

Créé il y a douze ans, ce concours national de la filière ovine cherche à susciter des vocations chez les jeunes et à installer des nouveaux éleveurs de brebis en France. Et ça marche! Selon ses organisateurs, "chaque année 200 jeunes participent au concours. C'est l'occasion de découvrir un métier, et parfois une vocation". Lauriane, 20 ans, en BTS production animale au lycée agricole de Pixérécourt, est venue pour la première fois au Salon de l'agriculture pour concourir à la finale des jeunes bergers : "j'ai touché mon premier mouton à l'occasion d'un stage en exploitation agricole l'an passé et j'ai adoré. C'est un travail très physique quand on les manipule, mais j'aime beaucoup travailler avec ces petits gabarits. On ne se sent pas minuscule. Clémence, quant-à-elle se verrait bien bergère : "mon père élève la race à petits effectifs mouton des landes de Bretagne. C'est une histoire familiale : j'ai toujours voulu travailler avec les animaux. "

Les Ovinpiades des jeunes bergers sont une invitation à découvrir le métier d’éleveur ovin de l’intérieur, au travers de gestes concrets et d’échanges avec des professionnels. Ces 4 dernières années, le concours a permis à près de 5 000 élèves de manipuler des brebis et de se projeter dans cette production qui recrute. Au cours de la prochaine décennie, 61 % des éleveurs de brebis allaitantes et 39 % des éleveurs de brebis laitières partiront à la retraite. Pour assurer le renouvellement de ses générations et le maintien de sa production, la filière ovine devra donc installer près de 1 000 éleveurs chaque année.

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