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Xavier Remongin / agriculture.gouv.fr

14 août 2019 Info +

Protéger des savoir-faire uniques

La France possède de nombreux savoir-faire agricoles et agroalimentaires. Il est primordial de préserver et de protéger ce patrimoine. Qualité, protection de l'environnement, origine des produits... Tous ces éléments sont mis en avant par des labels et certifications. Quels sont-ils ?

Les différents modes officiels de valorisation des produits agricoles et agroalimentaires sont une garantie pour les consommateurs. Grâce aux signes et labels, ils peuvent opter pour des aliments de qualité, typiques et/ou élaborés dans le respect de l'environnement et du bien-être animal.

Ils permettent également d'assurer une meilleure valorisation des produits par les producteurs et les acteurs économiques. Cette mise en valeur est un véritable atout pour le développement des territoires.

Grâce à ces signes et logos, les producteurs trouvent une reconnaissance de leur savoir-faire et des exigences de fabrication. Pour les consommateurs, choisir un produit sous signe, c'est s'assurer d'acheter un produit de qualité, répondant à des conditions précises et régulièrement contrôlés.

Comment sont attribués ces signes ?

L'ensemble des modes de valorisation officiels est garanti, reconnu et contrôlé par l'État. Les produits sont alors facilement reconnaissables à leurs logos nationaux/européens ou à leurs mentions spécifiques.

Trois outils au service de la valorisation des produits

  • les signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO) : le dispositif des SIQO consacre l'exigence et le savoir-faire des producteurs. Ces signes garantissent aux consommateurs la certitude d'acheter un produit de qualité, répondant à des conditions précises et régulièrement contrôlées. AOC, AOP, IGP, Label rouge, Agriculture biologique... Ces signes ont un point commun : l'engagement des producteurs ;
  • les mentions valorisantes : elles concernent des produits pour lesquels un qualificatif spécifique est mis en avant. Elles font l'objet d'un étiquetage particulier, avec notamment les mentions « produits de montage », « fermier » ou encore « issus d'une exploitation de haute valeur environnementale » ;
  • la démarche de certification de conformité des produits (CCP) : ce mode de valorisation, distinct des SIQO, ne garantit pas une qualité supérieure, mais l'apport « d'un plus ». Ces produits répondent à des exigences de production, de transformation ou de conditionnement.

Le rôle de l'Institut national de l'origine et de la qualité (Inao)

L'Inao est un établissement public sous la tutelle du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation. Depuis 80 ans, il met en œuvre la politique française concernant les produits sous signes officiels d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO).
L'Inao a pour mission :

  • l'instruction des demandes de reconnaissance des produits ;
  • la protection juridique des dénominations (lutte contre les usurpations...) ;
  • la supervision du dispositif de contrôles pour l'ensemble des signes officiels ;
  • la délimitation de reproduction ou encore la protection des terroirs.

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