Près de Dijon, l’art de la biodiversité au lycée Olivier de Serres
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Labellisé Eco-lycée et Refuge LPO, l’établissement Olivier de Serre (Côte-d’Or) a organisé plusieurs événements mettant en valeur les travaux des élèves et leur engagement en faveur de la biodiversité et de l’écologie. Le projet artistique "L’oiseau Lyre" et la mobilisation des élèves écoresponsables tout au long de l’année témoignent de l’implication du lycée dans l’éducation aux transitions. Découverte avec Alexandre Adam, proviseur-adjoint.
Pouvez-vous présenter votre établissement ?
Alexandre Adam, proviseur-adjoint : Le lycée Olivier de Serres se situe à Quetigny, dans la métropole de Dijon. Son exploitation agricole est installée à Tart-le-Bas, dans la plaine de Genlis, à une vingtaine de kilomètres de Dijon. Deux BTSa sont proposés : Agronomie cultures durables et Aménagements paysagers. L’établissement est engagé depuis de nombreuses années dans des démarches écoresponsables. Il est labellisé Eco-lycée par la Région Bourgogne Franche-Comté depuis 2019. Il a également obtenu le label Refuge « Ligue de la Protection des Oiseaux ».
Quel événement était organisé dans le cadre du Printemps des transitions ?
A.A : Nous avons ouvert nos portes aux visiteurs qui ont pu découvrir le travail réalisé par les élèves. Une dizaine de nichoirs ont été créés et installés dans le parc du lycée ainsi que six panneaux signalétiques sur les oiseaux du site de Quetigny. Ils ont également réalisé le projet « L’oiseau Lyre » en créant des oiseaux imaginaires à partir de végétaux, de collages et de dessins et accompagnés de poésies, exposés au Centre de Documentation et d'Information du lycée. Des sachets de graines de plantes mellifères bio ont été confectionnés et distribués aux visiteurs de l’exposition et divers partenaires.
Comment votre établissement intègre-il la thématique des transitions de façon générale ?
A.A : L’établissement s’est engagé pour les économies d’énergie, la préservation de la biodiversité et le tri des déchets. L’exploitation a réduit l’utilisation de produits phytosanitaires et créé une zone de maraîchage bio. Nous avons également une politique d’accueil des personnes handicapées et de lutte contre les discriminations et le harcèlement scolaire.
Que retenez-vous de l’événement Printemps des transitions pour aujourd’hui et demain ?
A.A : Deux événements ont été reconnus « Printemps des transitions » au lycée. Le premier concerne un forum organisé le 3 avril 2024 sur la mutation des métiers agricoles et agroalimentaires. Le second est le projet l’Oiseau Lyre, dont le vernissage a eu lieu le 27 mars 2024, jour de l’audit pour le renouvellement du label Eco-lycée par la Région Bourgogne-Franche Comté. Le lycée continuera à s’investir dans des projets écoresponsables et à les valoriser lors du Printemps de Transitions.
Élève et professeur témoignent
« Je faisais déjà partie des écoresponsables de mon ancien lycée à Auxerre. Comme dans tout établissement, on essaie de créer moins de déchets, favoriser le recyclage, la prolongation de la durée de vie des produits. On crée aussi des endroits pour laisser la nature faire son chemin comme elle veut afin de préserver la faune et la flore. On essaie de faire passer des messages aux élèves et étudiants pour préserver l’environnement et lutter contre le changement climatique. Pour moi, c’est important de faire en sorte que Dame Nature se répare et nous fasse encore vivre des moments magnifiques. »
Chloé Masson, étudiante en BTS Aménagements Paysagers 1ère année, éco-déléguée
« Je suis investie depuis de nombreuses années dans les démarches écoresponsables qui accompagnent les transitions. Par exemple, j’ai participé à la création de fresques artistiques de sensibilisation à l’écologie qui se situent à l’intérieur des bâtiments et sur les murs extérieurs. De nombreux projets PIC (Projets Initiative et Communication) de mes étudiants ont une approche de développement durable : nettoyages éco-citoyens du parc, création de jardins partagés dans des écoles et collèges, sensibilisation à l’écologie à travers des plantations, maquettes de maisons et jardins écologiques, etc. C’est une réelle fierté. »
Sandrine Hily, enseignante en éducation socio-culturelle
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