Dauphin dans l'eau
Pascal Xicluna / agriculture.gouv.fr

28 février 2022 Info +

Protéger les dauphins avec le dispositif Licado

Afin de limiter les captures accidentelles de dauphins communs dans le Golfe de Gascogne, le comité national des pêches maritimes et des élevages marins (CNPMEM) a initié depuis 2019 le projet de sondes acoustiques Licado.

Ce projet sera présenté sur le stand du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation lors du Salon international de l’agriculture le 3 mars 2022 de 16h à 16h30 (Hall 4).

La science au service de la protection des dauphins

Le projet Licado vise à perfectionner les répulsifs acoustiques au sein des chaluts pélagiques (filet remorqué qui évolue en pleine eau, entre la surface et le fond, sans être en contact avec lui). Ce dispositif permet de détecter les dauphins présents dans la zone de pêche et émet des sons répulsifs pour les maintenir à distance. Ce procédé est plus fiable en matière d’autonomie et est doté de nouvelles fonctionnalités par rapport aux dispositifs précédents. Ainsi, il permettra de limiter la pollution acoustique et l’accoutumance potentielle des dauphins à ce son.

Ce projet comporte deux solutions innovantes :

  • des répulsifs acoustiques lors de la phase de déploiement du filet puis lorsque les filets sont calés ;
  • des réflecteurs acoustiques permettront aux dauphins d’écholocaliser les filets.

Ce projet d’une durée de trois ans associe au CNPMEM : l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER), l’observatoire Pélagis (UMS 3462 - Université de la Rochelle-CNRS), l’organisation de producteurs Les Pêcheurs de Bretagne, l’Association du grand littoral Atlantique (AGLIA) et la société SAS OCTech.

L’Europe s’engage pour une pêche et une aquaculture durable

L’Union européenne finance des projets qui contribuent au développement économique et à la protection de l’environnement. Le projet Licado est le fruit d'une collaboration entre pêcheurs et scientifiques.

Le fonds européen pour les affaires maritimes, la pêche et l’aquaculture (FEAMPA) est doté de 6,1 milliards d’euros au niveau européen.