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06 mars 2020 Info +

Manon Thomas, future céréalière dans le Loiret

En terminale bac pro Agroéquipement au lycée agricole Le Chesnoy de Montargis (Loiret), Manon Thomas a trouvé dans cette voie tous les ingrédients pour mener à bien son projet professionnel. Elle a notamment participé au Salon international de l’agriculture 2020 pour présenter sa formation et sa vision de l’agriculture de demain.

« J’avais besoin d’étudier quelque chose de concret. » C’est l’une des raisons pour laquelle Manon a quitté une seconde générale pour s’orienter vers un bac pro Agroéquipement. Mais pourquoi avoir choisi cette filière en particulier ? « Le machinisme, les nouvelles technologies m’ont toujours intéressée, et puis mes parents sont agriculteurs... »

Manon voit l’agroéquipement comme l'élément clé de l’agriculture d'aujourd'hui et de demain. « La surface des exploitations est de plus en plus grande. Il faut produire plus qu’avant, tout en répondant à une demande croissante des consommateurs, que ce soit en termes de quantité ou de qualité... et en veillant à être rentable. Pour répondre à ces problématiques, les avancées technologiques de l'agroéquipement sont et seront indispensables. »

Son objectif est de poursuivre la production céréalière de ses parents dans les environs de Montargis. « Je reprendrai l’exploitation, mais pas à plein temps. Parallèlement, j’aimerais m’orienter vers le para-agricole, peut-être dans le secteur des assurances ou celui de la banque pour, justement, aider les agriculteurs à investir dans l’agroéquipement et les nouvelles technologies. »

« Dans mon entourage, de plus en plus d’exploitants agricoles ont deux activités », constate Manon, pour qui cette double « casquette » est essentielle. Elle permet aussi d’anticiper l’avenir et une possible reconversion.

« Se former un maximum est indispensable dans nos métiers »

Après son baccalauréat, Manon souhaite continuer avec un BTSA ACSE (Analyse, conduite et stratégie de l’entreprise agricole). « Poursuivre ses études, c’est primordial aujourd’hui dans le monde agricole. » Pour gérer une exploitation, il faut savoir être « multifonctions », nous confie Manon. L’enseignement agricole répond bien à cette nécessité en proposant dans ses formations des modules 100% agricoles, mais aussi des modules de gestion et de comptabilité.

Dans quelques années, après une formation variée et complète, Manon se voit diversifier l’activité de la ferme familiale pour l’adapter aux problématiques et demandes actuelles, et anticiper les futures. Évidemment, « cela ne se fera pas sans l’agroéquipement », assure Manon.