Vignette challenge "Une forêt d'idées"

02 mars 2023 Info +

Challenge de l’enseignement agricole « Une forêt d'idées » : plus de 60 projets présentés

Du 9 janvier au 17 février 2023, tous les établissements d'enseignement agricole ont été invités à participer au challenge « Une forêt d'idées », lancé par le ministère de l'Agriculture et de la Souveraineté alimentaire. Le principe : présenter un projet existant ou inédit qui s'inscrit dans l’objectif de fabriquer la forêt française et de contribuer à son développement. Retrouvez ci-dessous les détails du challenge ainsi que la soixantaine de projets des établissements participants.

Ce jeudi 2 mars, lors du Salon international de l’agriculture, le ministre de l’Agriculture et la Souveraineté alimentaire a récompensé 6 établissements :

  • Lycée agricole Beausoleil de Céret
  • Lycée agricole Terres de Gascogne de Bazas
  • Lycée horticole de Ribécourt
  • Lycée horticole de Dardilly
  • Lycée agricole de Matiti (Guyane)
  • Lycée agricole de Briacé

Bravo aux 60 établissements candidats pour leur participation !

Le 28 octobre dernier, le président de la République a annoncé la plantation d'un milliard d'arbres d’ici à 2032. Cet objectif a pour but de redonner vie aux forêts qui ont et vont devoir répondre aux enjeux du changement climatique.

Le challenge a été imaginé afin de valoriser les idées et d'amplifier la contribution de tous les jeunes des établissements de l’enseignement agricole à cet objectif. Tous les établissements d’enseignement, techniques et supérieurs, publics et privés, ayant d’ores et déjà une opération réalisée ou en cours d’émergence, ou souhaitant développer et proposer des idées nouvelles ont été invités à participer.

Plantation d'arbres, de haies, de bosquets ou encore développement et imagination de nouveaux systèmes d’agroforesterie... Toutes les initiatives étaient les bienvenues, qu'elles soient issues de projets construits par des jeunes dans le cadre d'une formation associée à la forêt ou non.

En savoir plus sur le challenge « Une forêt d’idées »

Les projets des établissements d'enseignement agricole

  • Le projet proposé par l'établissement est en relation avec la « Journée Internationale des Forêts » :

    • Travail pluridisciplinaire sur des livrets pédagogiques de présentation de la forêt ;
    • Sortie de découverte de la forêt (avec accompagnement par un forestier) ;
    • Distribution d’arbres à planter : environ 150 arbres ont été distribués aux jeunes et aux salariés de l’école (les 7 classes de l’école ont participé). Ces arbres ont tous été parrainés individuellement par les jeunes, les salariés, leurs amis, ou leurs proches. Les parrains et marraines se sont engagés à planter l’arbre dans un environnement propice à son bon développement et à s’en occuper pendant au moins une année.

    Les 150 arbres ont ainsi reçu chacun un nom et c'est ainsi que « La forêt de l’AFASEC » s’est disséminée, notamment en fonction des villes et régions d’origine des apprenants. Le développement d’un projet de plantation d’une « mini-forêt » à l’école ou sur le centre d’entrainement qui entoure l’école est prévu.

  • L'établissement a participé au challenge.

    Le projet consiste à créer une « forêt type de demain » répondant à des objectifs agro-forestiers afin qu'elle soit favorable à la biodiversité, profitable à la vie en communauté et viable grâce aux ressources économiques qu'elle produira. La mutation de la prise en compte climatique sera le fil rouge en lien avec la biodiversité.

    Porté par un lycée et répondant aux enjeux climatiques et environnementaux, ce projet permettra la création d'une « forêt urbaine », vitrine pour les citoyens du territoire, des différentes pratiques et apports forestiers.

    Ce projet s'appuie sur 2 axes :

    • La plantation d'environ 2 000 arbres et 800 arbustes ;
    • L'amélioration d'une forêt déjà existante.

    Dans le cadre d'un engagement citoyen, les élèves de 4e travaillent sur des thèmes et des travaux pratiques en lien avec l’environnement, le jardin.

    Suite à une demande d’un agriculteur du territoire, il a été décidé d'aider à planter une haie bocagère sur 300 mètres. Les élèves de 4e ont voté et se sont tous portés volontaires pour ce projet.

    La date prévue de l'évènement était le 9/02/23.

    Le 26 mars 2021, une convention d’action et de partenariat a été conclue entre le lycée agricole Claude Mercier et la commune de ferrière sur Sichon afin de remettre en état l’arboretum. D’une superficie de 5 hectares, il avait été planté d'essences forestières de la région qui ont été laissées à l’état libre et non entretenues.

    La classe des 2nde Nature, Jardin, Paysage, Forêt, appuyée par un volontaire de Service Civique (formé en gestion et protection de la nature) et missionnée entre autre pour la bonne réalisation de cette action, a commencé les premiers travaux de remise en état et de valorisation de l’espace.

    L’école primaire de la commune de Ferrière sur Sichon, très soucieuse de former ses élèves à l’approche environnementale, est incluse dans le partenariat de plantation des essences à l’occasion de la Semaine internationale des forêts (mars 2023).

    Le projet consiste à implanter une haie de 160 mètres en bordure d’une parcelle de 1,5 ha cultivée par le lycée. La parcelle est située dans une zone en pente, avec un chemin en haut, une zone de buissons en bas et des parcelles cultivées de part et d’autre. La haie aura pour objectif principal de favoriser la présence de la biodiversité. La présence d’auxiliaires pour les cultures permettra de réduire les interventions phytosanitaires, de stocker du carbone et de jouer un rôle dans la régulation climatique, en particulier comme brise-vent à l’échelle de la parcelle et protection contre la chaleur excessive.

    Ce projet est porté par une étudiante de 2e année de BTS Agronomie - production végétales (APV) impliquée dans le groupe des éco-responsables du lycée agricole Sully depuis 2 ans. En effet, ce groupe d’éco-responsables d’une vingtaine de jeunes choisit chaque année un thème de travail. Cette année, le thème du climat a été retenu.

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    Le projet se compose d'un film intitulé : « Une forêt comestible, encore une action pour réussir au LEAP de Nermont ».
    Dans le cadre de sa charte « un lycée au naturel » et de la commande du Président de la République « une forêt d’idées », un clip humoristique a été réalisé en vue de créer une forêt comestible au service des élèves et des étudiants du LEAP (lycée d'études agricoles privé) de Nermont.

    Voici le scénario du clip : un groupe de jeunes lycéens propose de créer une forêt comestible en réponse au mouvement de contestation des internes concernant le goûter industriel servi chaque jour.

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    Suite aux récents incendies de forêts à l'été caniculaire 2022 et aux bouleversements climatiques à l’échelle mondiale, il est urgent et nécessaire de mener des actions de reforestation.

    Le projet consiste à planter des chênes-lièges mais également des frênes, des peupliers, etc...
    Planter des arbres pour les élèves du lycée agricole BeauSoleil prend tout son sens cette année à travers deux projets portés par les collégiens de l’Enseignement pratique interdisciplinaire (EPI) Développement Durable (Équipe 1) :

    • Projet 1 : plantation de haies en novembre chez les parents viticulteurs d’un des collégiens, avec la participation de la fondation Des Enfants et des Arbres et de l’association Arbre et Paysage 66 ;
    • Projet 2 : plantation d’arbres en janvier dans la cour du lycée avec la participation de l’association Arbre et Paysage 66.

    Le club des éco-responsables (Équipe 2, constituée d’élèves de 3e et de 1e) est allé plus loin et mènera en avril un projet écologique transfrontalier concernant les 2 Catalognes.

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    • Dossier 1 : des rivières volantes. Le projet est parti du constat qu'il est plus que nécessaire d’apporter eau, biodiversité et fertilité dans l'Hexagone. Ils se sont penchés sur le cas de l’Amazonie : elle se situe à une latitude désertique (voir le désert d’Atacama au Chili et d’Australie) et pourtant, sa forêt lui donne le doux nom de poumons de la Terre. Un taux d’humidité fort dans une région censée être si sèche. S'inspirant du principe de la pompe biotique (les forêts apportent de l'humidité à toutes formes de vie terrestre, ce qui fait qu'on peut les qualifier de « rivière volante »), l'objectif du projet est de développer des écosystèmes durables, de véritables forêts et non quelques arbres. Les élèves ont identifié des espaces boisés, massifs forestiers, parcs régionaux, réserves naturelles et pour les relier afin de former un corridor. L’étape suivante consiste en l’identification d’un corridor forestier de connexion entre le littoral et le centre de l’Hexagone ;
    • Dossier 2 : généralisation du bocage. En quoi la réintroduction d’arbres en vue de recréer un bocage permettrait de renforcer la résilience des terrains destinés aux cultures et aux bétails dans une agriculture durable en France face au changement climatique ? La restauration envisagée des bocages commencerait tout d’abord par le Grand Ouest de la France, où le bocage y est déjà présent et identifié comme vulnérable, avant de s’étendre au reste du territoire. Les techniques traditionnelles de bocage varient d’une région à une autre, chaque territoire devra s’assurer du bon déroulement de la méthode d’entretien. Pour maintenir l’équilibre écologique et l’identité de chaque région, il est nécessaire de privilégier les essences locales avec une mixité de deux à trois essences tout en évaluant leur compatibilité avec les systèmes d’exploitation agricole et du sol ;
    • Dossier 3 : plantation quartier sur pilotis. L'idée est d'amener les arbres dans une nouvelle façon de penser les quartiers de demain, c’est-à-dire non pas de venir ajouter des arbres dans des milieux qui n’ont pas été pensés pour, mais d’adapter les futures constructions afin de pouvoir aménager des plants d’arbres dans les milieux publics et privés des futurs quartiers.

    L'idée de ce projet est de développer la biodiversité en amenant la forêt au cœur de l’urbain par l’implantation d'arbres fruitiers.

    L’arboriculture fruitière est un axe clef de la stratégie de résilience des villes par la relocalisation de la production alimentaire et la création d'îlots de fraîcheur. Ce projet se concentre sur la préservation d’espèces locales et anciennes et sur l'implantation de variétés résilientes aux changements climatiques, il vise également à conserver des savoir-faire en perdition et les faire évoluer en prévision de notre climat futur. Pour cela, l’École du Breuil restaure et développe un verger de conservation fruitière en formes jardinées, qui permettra la préservation en ville et la transmission de ces techniques de production et de taille afin de (re)créer des forêts comestibles en ville.

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    L’établissement souhaite mettre en place une plantation d’arbres dans le cadre de la formation BTSA Analyse, conduite et stratégie de l'entreprise agricole (ACSE). Afin de proposer une alternative aux fourrages « classiques », l’EPLEFPA Ahun cherche à planter des arbres « fourragers ». Ces arbres permettront d’apporter aux bovins des compléments alimentaires tout en renforçant la biodiversité dans les espaces concernés par le projet. L'établissement cherche à planter du frêne, des châtaigniers et des mûriers blancs. Ces arbres fourniront des points d’ombre et des refuges pour les oiseaux et mettront en valeur les prairies.

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    Le projet s’inscrit dans le cadre de l’action 4 (Construire un plan de gestion durable des « espaces paysagers » de l'EPL) de l'EPLEFPA du Campus Terre et Avenir Alençon-Sées et d’un dispositif local (une action/une classe) mis en place à partir de cette année. Il s’inscrit aussi dans l’appel à projet régional « établissement durable » dont l’établissement est lauréat.

    Trois classes proposent de planter 2 590 arbres et arbustes d’essences locales et adaptées aux conditions pédoclimatiques. Ces plantations contribueront à la décarbonation de l’atmosphère, mais auront également plusieurs autres objectifs.

    • Une classe de 1e Sciences et technologies de l'agronomie et du vivant (STAV) (avec les écoresponsables de la classe) propose de planter une micro-forêt selon la méthode Miyawaki et une haie bocagère sur Talus (Partie 1) ;
    • une classe de BTS Gestion et Protection de la Nature (GPN) Animation Nature et Éducation au Développement Durable propose la plantation d’une double haie bocagère au niveau d’un chemin creux bocager séparant 2 parcelles de l’exploitation du lycée (Partie 2) ;
    • une classe de BTS GPN Génie écologique propose, dans le cadre de leur projet tuteuré, la plantation d’une micro-forêt de 800 m² sur un espace de pelouse rase (Partie 3).

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    Les étudiants de l’EPLEFPA d’Amiens ont lancé le projet « L’arbre de ma Promo » afin de mettre en valeur le secteur « Paysage » dans l’établissement.

    Tous les ans, les nouvelles promotions planteront un arbre en motte 18/20. Ils installeront également une borne d'informations numériques identifiant les caractéristiques de l'arbre, les étapes marquantes de la journée de plantation avec un reportage photographique, les souvenirs marquants de la promotion durant l’année de formation, ainsi qu’une photo de classe avec noms et prénoms des élèves.

    Par ailleurs, les étudiant ont pour projet de participer à un chantier de plantation d’une micro-forêt sur le territoire du lycée agricole de l’Oise.

    Le projet de l'EPLEFPA d’Angers s'inscrit dans le cadre de la préservation des haies et du patrimoine naturel de la région. Il comprend un volet pédagogique et technique qui vise à répondre aux besoins de la biodiversité de l’exploitation horticole du lycée Le Fresne. L’objectif étant de diversifier les collections végétales et d’utiliser les haies comme support d’apprentissage.

    La palette végétale de ces haies d’arbres et d’arbustes est le fruit d’un travail de réflexion qui a permis le couplage de différentes variétés, afin de garantir au maximum la biodiversité. À des fins pédagogiques, une étude pluridisciplinaire a été menée en seconde générale et dans les classes de BTSA « Productions horticoles ».

    Dans un objectif de bonification des fonctions biologiques des haies plantées, le projet inclut l'implantation de nichoirs et perchoirs ornithologiques ainsi que des nichoirs à chiroptères (chauves-souris) dans la cédraie du lycée.

    Depuis la canicule de 2003, les sécheresses consécutives n’ont cessé d’affaiblir les arbres, qui sont attaqués depuis quelques années par des petits coléoptères : les scolytes.

    Afin de répondre à ce problème, les étudiants ont déjà :

    • appris à faire le diagnostic d’une atteinte de scolytes ;
    • commencé à exploiter les arbres « scolytés » pour valoriser leur bois.

    Ils effectueront prochainement :

    • une étude écologique (sol/climat/végétation en place) pour identifier les stations forestières présentes et mettre en évidence leurs atouts et leurs contraintes ;
    • la conception d'un projet de reboisement en utilisant des essences adaptées aux stations forestières identifiées et aux changements climatiques annoncés. Ils chiffreront les dépenses liées au projet ;
    • la mise en œuvre des travaux de reboisement (préparation du sol, jalonnement des lignes de plantation, installation des plants et pose de protections contre le gibier).

    Le projet « Plantons des haies » en Ardèche, financé par le Plan de Relance, vise à favoriser la plantation d’arbres champêtres, afin de répondre aux enjeux agro-environnementaux des exploitations ardéchoises.

    L’exploitation agricole du Pradel bénéficie d’un financement de 15 000 € permettant l’implantation de 1 700 mètres linéaires en 2023 et 2024.

    Les objectifs généraux à court, moyen et long terme :

    • favoriser la biodiversité et assurer la continuité écologique ;
    • favoriser le bien-être animal ;
    • favoriser la présence d’insectes pollinisateurs ;
    • stocker du carbone ;
    • limiter la dérive de produits phytosanitaires.

    Ce sont plus de 1 700 arbres et arbustes qui seront plantés en 2023 et 2024, ils représentent plus de 27 espèces végétales bénéficiant du label « Végétal local ».

    Les incendies de 2022 et notamment ceux qui ont dramatiquement touché la Gironde (25 000 hectares de forêt brûlés) ont entraîné une prise de conscience unanime. Préserver la qualité de vie en ville et en campagne, limiter les conséquence du changement climatique, préserver, voire améliorer le secteur économique forestier, tels sont les enjeux auxquels il faut répondre.

    Le projet est axé sur le reboisement des espaces publics périurbains non boisés. L'objectif est de mettre en place une méthodologie de reboisement (à partir d'une parcelle), par la suite déclinable sur de grands espaces afin d’obtenir un modèle reproductible à une plus grande échelle.

    Le projet répond aux exigences environnementales, sociales et de protection contre les risques naturels tout en garantissant un certain niveau de production forestière. Ces 4 points
    correspondent aux 4 missions traditionnellement allouées à la forêt. L'idée est d’apporter une nouvelle image de la forêt en répondant notamment aux enjeux les plus actuels : risques de feux de forêt, phytosanitaires, ainsi qu’à des impératifs à moyens termes comme l'amélioration des
    sols et de la biodiversité.

    Le but est de proposer aux communes une revalorisation des espaces inutilisés par la plantation d’essences diversifiées et adaptées à la station forestière, pour parvenir à un mode de gestion en futaie irrégulière, voire jardinée. L’objectif est de changer le regard de la population sur la forêt, notamment dans la région, où la production intensive est très présente.

    Les étudiants de l’EPLEFPA de Bougainville vont être chargés de planifier la plantation de nouvelles haies dans le département de l’Aube. Ces nouvelles haies permettront de favoriser la préservation des ressources en eau, en limitant l’érosion et le ruissellement, tout en protégeant la biodiversité locale.

    La palette végétale de ces nouvelles haies a été choisie selon des critères très spécifiques, elle doit :

    • être adaptée aux contraintes pédologiques des sites ;
    • fournir du bois d’œuvre ;
    • disposer d’arbres fruitiers ;
    • croître rapidement ;
    • atténuer les effets du vent ;
    • favoriser la biodiversité.

    Découvrir une présentation du projet en vidéo.

    Les élèves du lycée le Valentin ont pour projet de végétaliser les bâtiments d’élevage de leur ferme. Cette initiative vise à améliorer le confort des animaux, à l’intérieur comme à l’extérieur des bâtiments, avec des zones ombragées. Par ailleurs, les espaces végétalisés contribueront à fournir du fourrage sur l’exploitation, grâce à l’utilisation d’arbres fourragers sur une partie des plantations choisies. Les surfaces végétalisées permettront également au lycée d’accueillir de la biodiversité sur site.

    Voici le déroulement du projet :

    • proposition de plans et vues de bâtiments intégrant les plantations envisagées ;
    • proposition de choix d’essences adaptées aux conditions pédoclimatiques, tout en remplissant les fonctions recherchées et chiffrer le projet ;
    • proposition de modalités de protection afin de pouvoir pratiquer le pâturage sans dégâts sur les plantations réalisées dans des parcelles pâturées ;
    • cinq projets seront retenus par la classe et proposés ensuite à la Direction et les salariés de l’exploitation ;
    • un projet sera retenu par la Direction et les salariés de l’exploitation ;
    • mars : achat et début des plantations.

    Découvrir un aperçu du projet.

    Le projet « Natur'O Lycées » prévoit de mettre la nature et les micro-forêts au cœur de l'organisation des établissements, des usages, de la co-éducation, des partenariats éducatifs, des pratiques collaboratives de la moitié des établissements relevant de la compétence régionale.

    Les étudiants et le personnel seront impliqués dans la conception d’un projet, de l’amont jusqu’à son déploiement. Une phase de diagnostics a déjà eu lieu en septembre 2022, une phase de co-conception aura lieu au printemps 2023, avec une préparation des sols et des plantations en automne 2023. Plusieurs zones ont déjà été identifiées pour accueillir des plantations composées de plusieurs milliers de jeunes plants, proches des bâtiments.

    Le projet de l’EPLEFPA de Châlons-en-Champagne cherche à sensibiliser les étudiants à l’importance des arbres et de la forêt dans toutes ses dimensions.

    L’établissement souhaite mettre en évidence les relations entre l’arbre, l’agriculture, la biodiversité et la santé à travers une journée de sensibilisation des élèves. Cette journée permettra d’aborder les relations entre le climat et la forêt, mais également de souligner les aspects socioéconomiques du bois dans la région. Dans le sillage de cette journée, un arbre sera planté par les étudiants dans le lycée.

    Le lycée agricole de Château-Gontier, accompagné par la chambre d’agriculture, a lancé différents projets visant à réconcilier les acteurs du monde agricole avec les arbres et accentuer la dynamique de plantation d’arbres dans le paysage agricole local. L’arbre est abordé par le biais de différents aménagements dans ces projets : la haie et la parcelle agroforestière.

    Le premier projet a commencé en 2021 et a permis l’implantation de 2,5 km de haies sur l’exploitation. Les 2 000 arbres implantés ont été sélectionnés pour leur caractère local (maintien du patrimoine naturel) et leur diversité (recherche sur l’adaptation des espèces au réchauffement climatique). En 2022, il a été demandé aux élèves de réfléchir aux aménagements incluant les arbres qui pourraient être mis en place sur l’exploitation avec l’objectif d’améliorer la durabilité tant économique qu’écologique. Une première idée consistait à installer de l’ombrage sur la parcelle des parcs porcs, l’une des principales productions de l’exploitation du lycée, qui ne comportait aucun point d’ombrage à l’exception des cabanes. La régulation de la température se faisait alors grâce à un système d’aspersion d’eau.

    Le deuxième projet concerne une parcelle de prairie permanente où séjournent régulièrement des vaches allaitantes. L’implantation des arbres en intra-parcellaire permettrait à la fois de protéger les animaux du soleil et du vent. Ce projet sera quant à lui mené dans les années à venir en partenariat avec la ville de Château-Gontier. 210 arbres sont en cours de plantation. Les arbres choisis sont des essences locales et présentent une bonne capacité à fournir de l’ombre aux cochons, un animal particulièrement sensible à la chaleur et à l’exposition au soleil.

    Découvrir un aperçu du projet.

    En partant d'un cours de philosophie avec une séquence consacrée à la nature et l'animal, les élèves ont étudié la notion d'anthropocène, notamment avec le visionnage du film « Into the wild ».

    Le projet consiste à planter des arbres au sein du lycée comme espace de biodiversité et de piège à carbone.

    La concertation entre les équipes, l’exploitation agricole support du projet, les divers partenaires du territoire et les apprenants au cœur du projet a permis la co-construction des actions du projet.

    Les objectifs sont :

    • encourager la parole et l’initiative des apprenants sur les questions des transitions et de l’agroécologie ;
    • mobiliser la communauté éducative pour enseigner l’agroécologie, poursuivre les transitions et mettre en œuvre une approche capacitaire de l’évaluation ;
    • créer une plate-forme de ressources pédagogiques ;
    • développer la mosaïque d’aménagements favorisant la biodiversité au sein de l’exploitation agricole ;
    • créer de nouveaux partenariats afin de réaliser des échanges interprofessionnels ;
    • amplifier la mobilisation de l'exploitation agricole, support pédagogique, pour les apprenants des différents centres, filières et niveaux ;
    • proposer une vitrine “démonstration- sensibilisation” de la biodiversité fonctionnelle pour les apprenants et les acteurs professionnels du monde agricole et paysage ;
    • mutualiser des pratiques techniques et pédagogiques avec d’autres EPL ;
    • poursuivre l’animation territoriale.

    Pour répondre à ces objectifs, 6 axes ont été définis avec des fiches actions :

    • évaluer, réhabiliter, mettre en place des infrastructures agroécologiques (prairie semi-naturelle, ripisylve, fossé drainant, hydromorphologie du cours d’eau) ;
    • valoriser les habitats favorables à la biodiversité ;
    • intégrer les actions au cœur de la pédagogie (filières aménagement paysager, agricole et BTS Gestion et maîtrise de l'eau) ;
    • acquérir des références sur l’impact des IAE sur la faune et la flore, réalisation d’inventaires ;
    • communiquer sur le projet au niveau de l’EPL et du territoire ;
    • organiser les réunions et compte-rendus.

    Cette approche visera les finalités suivantes dans le territoire :

    • apporter des conseils concrets de gestion (fiches techniques, itinéraires techniques, réglementation) ;
    • se poser la question de l’intérêt pérenne de l’entretien des zones humides par les agriculteurs ;
    • croiser l’impact environnemental de la zone humide sur la qualité de la ressource en eau, les potentialités fourragères et écologiques, avec les protocoles méthodologiques dans la gestion, basée sur les ressources naturelles ;
    • maintenir des milieux riches et utiles pour l’environnement ;
    • proposer pour l’exploitation une solution pérenne et économique de la gestion de cette zone humide ;
    • avancer sur les transitions agroécologiques par des concertations inter acteurs en conflit d’usage.

    Le LEGTA de Crézancy dispose d'un patrimoine forestier exceptionnel (750 ha) au cœur de la Vallée de la Marne. Le projet intitulé « La Forêt, patrimoine vivant à protéger » est au cœur du projet de l'établissement.

    Le projet proposé consiste à sensibiliser les apprenants à la question du Développement durable et à la protection d'un milieu naturel spécifique.

    Découvrir un aperçu du projet.

    Deux axes principaux d’actions sont mis en œuvre par l’EPLEFPA Du Velay :
    La récupération d’eau pour :

    • réduire les consommations d’eau pour les usages techniques ;
    • améliorer l’impact sur les nappes phréatiques ;
    • et donc réduire les effets des sécheresses.

    La plantation d’arbres pour :

    • améliorer l’intégration paysagère des bâtiments ;
    • s’inscrire davantage dans les objectifs agro-environnementaux ;
    • améliorer la biodiversité ;
    • améliorer le bilan carbone de l’établissement ;
    • créer des îlots de fraîcheur ;
    • développer une petite activité de production de fruits.

    Le projet en quelques chiffres :

    • plantation d’environ 500 arbres de 10 espèces différentes ;
    • création d’une réserve d’eau de 120 m3 ;
    • création d’une noue d’infiltration des eaux de toitures de 1 000 m2.

    Inscrit dans une volonté de réduction de la température en milieu urbain via la méthode Miyawaki, le projet de l'EPLEFPA des Flandres a quatre grands objectifs :

    • favoriser la biodiversité en lui offrant un cadre accueillant. Les bocages et les lisières jouent un rôle crucial. Elles apportent des ressources naturelles et constituent un habitat indispensable pour une quantité d’espèces ;
    • accélérer ce retour de la biodiversité avec une méthode innovante et efficace ;
    • repenser la cohabitation entre la faune, la flore et les humains en rapprochant la nature des lieux de vie ;
    • offrir un lieu d’expérimentation et de pédagogie à destination des élèves.

    Le problème de l'érosion côtière est au cœur des préoccupations actuelles. Face à une nécessité de plus en plus grande de déplacer des populations, le problème de la dynamique du littoral se pose avec acuité et constitue un enjeu majeur.

    La municipalité de Sainte-Anne a répondu à un appel à projets de l'OFB « Mob-BIODIV » pour des plantations d'arbres dans 4 zones. Au total, 240 arbres seront plantés à la fin de l'opération.

    Ce projet sera réalisé avec les étudiants de 1e Aménagement paysager (AP) du lycée agricole. Il consistera en la mise en place de la quatrième zone avec l'aide de l'ONF. Les élèves seront chargés avec la classe de BTS1 de communiquer auprès des autres classes de la commune sur ce projet.

    À terme, un travail avec l'Université des Antilles pourra être réalisé avec un dispositif comparatif de quatre parcelles.

    Le chef d’exploitation de l’EPLEFPA de Guyane a accepté de mettre à disposition de ce projet une parcelle d’expérimentation pour laisser libre cours à l’imagination des étudiants. Un seul mot d’ordre : disposer sur cette parcelle du nécessaire, à moyen et long terme, pour se loger, se nourrir, et se soigner.

    La force du projet est son aspect transversal (toutes les filières du lycée sont partie prenante) et multidisciplinaire. Par exemple, la filière AP (Aménagement paysager) sera responsable de la création d’un arboretum des bois d’œuvre, avec des panneaux explicatifs pour chaque espèce plantée. Un travail de préparation en amont sera réalisé, en lien avec une pépinière spécialisée dans les plants d’arbres forestiers. Les élèves de la filière CPH (Conduite de productions horticoles) apporteront leur savoir-faire pour l’implantation des plantes nourricières et médicinales.

    Au cours de la formation, les élèves ont constaté que leur consommation de papier était assez importante. En moins de 6 mois, chaque étudiant a reçu plus de 400 polycopiés de cours, ce qui correspondrait à environ 2 ramettes en fin d’année, sans compter les documents administratifs (vie scolaire, comptabilité, convention de stage, etc).

    Afin de compenser cette consommation en papier, la classe de BTS Gestion Forestière a établi une initiative visant à replanter des arbres. Ces plantations s'effectueraient alors chaque année par les élèves de l’établissement dans le cadre d’un ou de plusieurs chantiers encadrés par les différentes équipes pédagogiques.

    Découvrir un aperçu du projet.

    Deux projets différents seront menés mais associeront et sensibiliseront les apprenants de tous les sites.

    • Projet n°1 - site du Gros Chêne à Pontivy et de Saint-Jean Brévelay :
      • reconstitution de haies bocagères et fourragères ;
      • réflexion sur le renouvellement des essences à mettre en place (dérèglement climatique) ;
      • recréer un verger de collection.
    • Projet n°2 - site d’Hennebont :
      • exploitation de thé en agroforesterie ;
      • constitution de haies sur parcelles.

    Le lycée agricole de Saint-Joseph se trouve dans l’aire de vie du Gecko de Manapany (Phelsuma inexpectata). Ce petit lézard est classé en « voie critique d’extinction » sur les listes internationales des espèces les plus menacées. Localement, l’association Nature Océan Indien crée en 2007 œuvre pour mieux connaître, protéger et restaurer l’habitat sauvage du gecko. Après des contacts avec NOI et une sensibilisation du responsable de l’exploitation, les CAP ont planté les premiers vacoas en mars 2016.

    Progressivement, la prise de conscience de ce réservoir de biodiversité extrêmement menacé sur l’établissement s’est traduit par un « projet CAPA » reconduit chaque année et la signature par l’établissement de la convention Refuge Gecko. Depuis 2016, les élèves de CAP ont installé près de 800 m linéaires de haies autour de l’établissement. Le but est de créer un corridor écologique pour reconnecter les populations isolées. Avant de commencer les opérations de plantation, chaque promotion bénéficie d’une présentation par les animateurs de l’association et d’une visite guidée pour observer les geckos qui ont colonisé les premières plantations.

    L'objectif du projet est de poursuivre la plantation de nouvelles haies au bord de la mer et de relier entre elles les dernières touffes de vacoas.

    L'EPLEFPA du Loiret est réparti en sept centres constitutifs sur quatre sites géographiques. L’établissement s’est développé sur quatre piliers : l’agriculture, les sciences vertes, la forêt et l’agroéquipement.

    Afin de répondre à l’appel à projet « une forêt d’idées », les sites et les centres se sont mobilisés pour imaginer plusieurs projets avec ses partenaires. 10 à 12 classes participent au projet.

    Dans ce projet de développement de la forêt au Chesnoy, et au sein des parcelles de l’exploitation agricole, un diagnostic des continuités écologiques sera effectué par les étudiants de BTS GPN (Gestion et Protection de la Nature) :

    • proposition du développement d’une machine polyvalente, pour permettre d’adapter les engins existants dans l’objectif d’augmenter les capacités de plantation ;
    • suivi du développement des arbres et le site du Chesnoy pourra être support d'expérimentations.

    Toutes les modalités du projet de l’EPLEFPA seront conduites par les apprenants. Ils seront supervisés par leurs encadrants, l’atelier technologique forestier, l’équipe de direction ainsi que par les partenaires du projet et les professionnels forestiers de la région.

    L'objectif de ce projet est que toutes les communes reçoivent un nombre de plants par an en fonction de leur superficie. Elles devront organiser la redistribution ou la plantation des plants autochtones issus de pépinières françaises.

    Ce projet s'établira :

    • en partenariats avec des associations de protection de la nature, de l'Office Français de la biodiversité, de l'Office national des forêts, des fédérations de chasse, pêche...
    • en partenariat avec les lycées agricoles ;
    • mise en place de TIG en lien avec les tribunaux, éducateurs... ;
    • avec l'aide d'habitants volontaires, des bénévoles qui pourront planter sur des parcelles publiques comme privées.

    Découvrir un aperçu du projet.

    Le projet consiste à associer plusieurs filières de formation de l’enseignement agricole public autour du développement de la marque « végétal local » sur l’exploitation horticole du lycée et de la plantation d’une micro-forêt résistante à la sécheresse en associant des végétaux portant la marque Végétal local et une gamme de végétaux résistants au stress hydrique.

    La filière Conduite de production horticole participerait à la récolte de graines en milieu naturel et sa mise en production sur des sites choisis par eux en respectant le cahier des charges de la marque. Les élèves participeraient ensuite à la mise en stratification puis au rempotage des plants. En parallèle, un projet de partenariat est en cours sur la commune du lycée pour valoriser ces jeunes plants à travers la plantation d’une micro-forêt à 2,2 km du lycée. Cette plantation pourrait faire intervenir la filière aménagement paysagers (du bac pro BTS Aménagement paysagers). Il s’agit d’un projet à moyen terme avec une plantation d’ici 4 ans. La densité proposée serait de 3 plants (de type scion en pot de 1 L) par mètre carré soit environ 12 000 pieds dont 4 000 d’arbres et 8 000 d’arbustes. Des relevés pédologiques ont été réalisés en octobre 2022 pour amorcer ce projet. Enfin la filière BTS TC pourrait être mobilisée dans l’analyse du coût des productions et la présentation du projet aux autres communes pour essaimer ces pratiques sur le territoire.

    L’objectif de ce projet est de créer une dynamique agroforestière dans le vignoble mâconnais dans un premier temps, puis le vignoble de Bourgogne Franche-Comté de manière plus générale.

    Pour cela, plusieurs actions sont en train d’être mises en place :

    • aménagement de trois parcelles en agroforesterie sur le territoire. Ces parcelles pourront servir de vitrine et d’exemple pour les vignerons de la région ;
    • rédaction d'un guide de vitiforesterie adapté à la Bourgogne Franche-Comté (en phase d’impression) ;
    • préparation d'une demande de financement pour intégrer les projets agroforestiers des viticulteurs de toute la région. Parmi les trois parcelles citées ci-dessus, l’une d’elles (Les Thorins) est gérée par le domaine viticole du lycée agricole de Davayé. Elle est en appellation Saint-Véran et en agriculture biologique.

    L’EPLEFPA de Davayé est chef de file d’un Partenariat Européen pour l’Innovation (PEI). Ce PEI, en phase Emergence, est financé par le FEADER et la région Bourgogne Franche-Comté. Les partenaires sont le Vinipôle Sud Bourgogne et les deux ODG des vins de Mâcon et de l’appellation Saint-Véran. L'établissement scolaire est également accompagné par la DDT de Saône-et-Loire et le PETR Mâconnais Sud Bourgogne.

    Le projet consiste à conduire un poulailler mobile sur une prairie en agroécologie sur le Pôle équestre de Belleray. Il présente de nombreux objectifs.

    Ce projet part d’une rencontre avec un jeune agriculteur local soucieux de développer une structure agricole viable en accord avec des principes de productions agroécologiques et d’une réflexion sur le Pôle équestre de l'établissement : comment les prairies, les paddocks des chevaux, pourraient être déparasités et fertilisés par la présence de poules, ce qui limiterait l’usage de produits phytosanitaires et d’engrais sur les parcelles ? De plus, pour la cavalerie, cela impliquerait une meilleure efficacité de la vermifugation et une limitation du coût vétérinaire.

    Découvrir un aperçu du projet.

    • Projet 1 - Enracine tes ramettes ! : Ce projet est parti d'un constat de forte consommation de ramette de papier sur l'établissement. En moins de 6 mois, chaque étudiant de la classe a reçu plus de 400 polycopiés de cours, ce qui correspondrait à environ 2 ramettes en fin d’année, sans compter les documents administratifs (vie scolaire, comptabilité, convention de stage, etc). Afin de compenser cette consommation en papier, la classe de BTS Gestion Forestière a établi une initiative visant à replanter des arbres. Ces plantations se feraient alors chaque année par les élèves de l’établissement dans le cadre d’un ou de plusieurs chantiers école encadrés par les différentes équipes pédagogiques. L'objectif est de planter dix arbres toutes les dix ramettes de papier utilisées. Consommant environ 600 ramettes par an, les élèves planteraient 6 000 arbres lors de la première année soit 60 000 arbres en dix ans. Le but étant d’étendre ce projet à tous les établissements agricoles. D’après les premiers calculs, le cap des 45 millions d’arbres plantés serait atteint au bout de 10 ans (échelle établissements agricoles de France) ;
    • Projet 2 - Prends-en de la graine ! : À chaque fin d’année, le lycée distribue des sachets de graines, en fonction du secteur géographique de l’élève. Cette distribution sera effectuée auprès de tous les élèves de chaque différente nouvelle promotion. Chaque sachet contient 10 graines comportant des essences pionnières et des essences d’avenir, adaptées à la zone géographique où l’élève réside. Il faut en effet dorénavant être capable de trouver des essences qui vont être capables de supporter le changement climatique que l’on vit actuellement. Ces essences pourraient permettre également d’obtenir de nouvelles transformations des bois. C’est donc pour répondre aux critères aussi bien économiques qu'environnementaux que le projet prévoit d’intégrer des essences d’avenir.

    Découvrir un aperçu du projet 1 et du projet 2.

    Le projet s'intitule « Les semeurs d’arbres ». Au premier trimestre 2021, la classe de Première Gestion des milieux naturels et de la faune (GMNF) était difficile à gérer. Les élèves avaient besoin de se recentrer sur les apprentissages, d’apaisement et d’une meilleure cohésion.

    Plusieurs actions des enseignants, vie scolaire, sont mises en place pour recréer un climat scolaire serein. Parmi elles, des initiatives en lien avec leur formation sur la nature. Les objectifs sont multiples :

    • Le vivre ensemble (c’est la visée « thérapeutique ») : renforcer les liens entre élèves, instiller un climat de confiance avec la communauté éducative et l’institution scolaire, au sens large ;
    • La visée pédagogique : des actions concrètes de plantations, semis, soins... en lien avec la formation. En appui, la célèbre nouvelle de J. Giono « l’homme qui plantait des arbres » a fait l’objet d’une séquence en français, ainsi que toute une séquence axée sur le thème du loup en français et éducation socio-culturelle (le loup : littérature, langage, musique, peinture, cinéma, vidéo...) ;
    • La visée écologique : semer, planter des essences variées, adaptées. Œuvrer pour l’avenir et la biodiversité.

    Déroulé du projet : environ 2/3 des élèves adoptent chacun un jeune chêne en pot (chêne liège). Ils s’engagent à en prendre soin et à le planter, ultérieurement, chez eux ou ailleurs. Les jeunes plants ou semis sont issus d’un chêne remarquable situé dans le département des Landes. L’opération « adoption verte » est ouverte également à tout le personnel : 44 membres du personnel (sur environ 100) adoptent un jeune plant, ajoutés à la quinzaine d’élèves de GMNF.

    En lien avec le projet du Parc naturel régional du Morvan pour développer une filière châtaigne et pour lutter contre notamment la maladie de l'encre qui décime les châtaigneraies, l'établissement souhaite greffer une cinquantaine de châtaigniers avec des essences locales.

    L'idée du projet est que chaque apprenti repartirait chez son maître de stage avec un plant. Un autre plant lui serait alors donné afin de pouvoir le transplanter chez lui. Le reliquat serait implanté dans une parcelle test appartenant au lycée ou vendu aux maîtres d'apprentissage souhaitant en planter plus. L'objectif serait d'initier une volonté de plantation d'arbres dans les exploitations du Morvan et ainsi de faire lien avec les diagnostics Bilan-Carbone et les IAE dans le cadre de la réforme de la PAC.

    L’agrocampus64 se compose de 8 centres constitutifs (3 lycées, 3 exploitations, 1 CFA, 1 CFPPA et une halle agroalimentaire), répartis sur 4 lieux géographiques principaux.

    Ce projet multifacettes possède l’avantage d’être une vitrine de diverses possibilités d’agroforesterie sur un territoire proche : élevage de canard IGP, parcelle de maraîchage biologique ou élevage de brebis laitières. Le projet se décline en trois volets :

    • LPA d’Orthez : le projet consiste à planter des arbres sur les parcours à canards (élevage de canards prêts à gaver IGP Canards à foie gras du Sud-Ouest) afin d’en améliorer la rentabilité et participer à la durabilité économique, sociale et environnementale du système de production. En améliorant le bien-être animal et l’image de la production par l’approche qu’il renvoie au grand public, l’objectif de ce projet est double. Il peut même être triple si le choix est porté vers des fruitiers dont la production pourra être transformée à la halle agroalimentaire. Un projet vertueux qui mettrait en musique l’ensemble de la communauté éducative du site : plantation et entretien des arbres par les filières Gestion des milieux naturels et faune (GMNF) et Conduite et gestion de l'entreprise agricole (CGEA), récolte et transformation par la filière 3e prépa pro. Le choix portera sur des essences locales et adaptées aux conditions pédoclimatiques de la région ;
    • LPA d’Oloron : il s’agit d’exploiter une parcelle en pente en face de l’entrée du lycée pour y implanter un verger conservatoire de pommiers. Les élèves de l’établissement participent régulièrement à des chantiers de plantation de haies mais il s’agit cette fois d’implanter des arbres sur le site de l’exploitation pour y favoriser la biodiversité et diversifier les productions qui pourront être transformées à la halle agroalimentaire sur le site de Montardon. Le lycée s’appuie sur l’expertise technique du conservatoire végétal régional d’Aquitaine et l’association de greffage « Coup de pouce » ;
    • LEGTA de Montardon : le projet consiste à poursuivre l’implantation de lignes d’arbres et arbustes sur une parcelle de maraîchage biologique de 2ha. Les deux premières rangées ont été mises en place en 2020/2021 par des élèves de 2nde GT (formation générale et technologique) avec l’accompagnement de l’association « Arbres et Agriculture en Aquitaine ». Les stagiaires en formation Brevet Professionnel "Aménagement Paysager" contribuent au choix des espèces, à leur implantation et à l'entretien des haies agroforestières. Les stagiaires en BPA (Brevet professionnel agricole) "Travaux des productions horticoles, horticulture ornementale et légumière", participeront à la valorisation des productions fruitières et au suivi des espèces ornementales. Deux nouvelles lignes vont être implantées cet hiver. Ce projet porte lui aussi un triple objectif : pédagogique, économique et écologique. Cette implantation fait également suite à l’implantation de haies champêtres sur l’exploitation faisant continuité en « trame verte » sur l’exploitation.

    Le houblon est naturellement présent en lisière de forêt et en bord de rivière. Les territoires historiquement producteurs de houblon sont l’Alsace et le Nord de la France. Depuis quelques années déjà, cette plante souffre du changement climatique. Afin de maintenir cette production sur les territoires historiques, mais également dans les nouvelles régions productrices de houblon plus au sud, les apprenants de l’EPLEFPA d’Obernai travaillent sur un nouveau mode de production du houblon. Quels modes de production proposer pour rafraîchir les houblonnières afin d’atteindre les objectifs de production des agriculteurs ? Les élèves et étudiants ont donc cherché un autre levier d’action que l'eau : l’arbre comme acteur du microclimat d’une houblonnière. Dans ce nouveau système de production, les arbres jouent un rôle d’ombrage et de mise en circulation de l’eau grâce au prélèvement racinaire et leur transpiration : c'est donc une houblonnière agroforestière.

    Le houblon pousse dans un échafaudage constitué de poteaux et de câbles permettant au houblon de monter à plus de 7m de haut. Les apprenants ont créé un nouvel échafaudage permettant aux arbres de prendre leur place entre les rangs de houblon et les poteaux. L’association Haies vives d’Alsace a accompagné l’établissement dans le choix des essences adaptées aux conditions pédoclimatiques. Des graines des essences sélectionnées ont été ramassées dans le milieu naturel et mis en production chez un pépiniériste dans le centre Alsace. Les plants issus de cette filière « Végétal Local » ont ensuite été plantés par cinq classes de l’établissement dans la houblonnière agroforestière. Le dispositif « Plantons des haies » porté par la Région Grand Est, dans la cadre du Plan de relance, a soutenu le projet.

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    Le projet s'intitule « une micro forêt au lycée d'Airon ». Le projet consiste, selon la méthode du botaniste Japonais Akira Miyawaki, à planter très densément des espèces locales pour créer ou restaurer des forêts. Les objectifs recherchés avec la mise en œuvre de cette technique sont d’obtenir une croissance très rapide et de développer une biodiversité exceptionnelle. Pas moins de 32 espèces d’arbres, arbrisseaux et arbustes locaux ont été plantés.

    Le projet s'intitule « Arborétum. Un arbre : ma classe ». Les équipes pédagogiques et éducatives ont dressé un état des lieux du cadre de vie d’établissement. Les élèves ont fait part de leur ressenti et mis en avant l’importance du cadre extérieur. En effet, l’environnement (arbres et plantations) est une préoccupation des élèves qui sont très attachés à leur établissement et pour lesquels l’extérieur est un lieu de vie aussi important que l’intérieur.

    • Un état des lieux a été établi, ainsi qu'une priorisation des lieux où il faut replanter car certains lieux sont à revégétaliser et qualifiés de « no man’s land », selon les élèves eux-mêmes ;
    • Une identification d’une palette arbres et arbustes adaptée au site a été réalisée. Il a été proposé de créer un arborétum qui symboliserait le passage de chaque promotion d’élève. Cet arborétum serait un support pédagogique pour les classes de secondes générales et technologiques au travers de l’enseignement EATDD (Écologie-Agronomie-Territoire et Développement Durable).

    L’arbre et la forêt ont ainsi été déployés comme fil conducteur :

    • Inventaire sanitaire : découverte des métiers liés à la Forêt-Recherche d’essence : étude de terrain et symbolique des essences ;
    • Sensibilisation patrimoniale ;
    • Plantation : implication de l’ensemble des classes ;
    • Environnement : cadre de vie et étude des forêts présentes sur le territoire ;
    • Pérennisation : appropriation des élèves, création d’affiche explicatives, temps dédié à l’intégration entre les promotions ;
    • Valorisation : concours au sein des classes pour valoriser l’arborétum : essence peu connue, nom de l’arborétum.

    Soucieux de s'adapter à l’évolution d’une société dans laquelle les futures générations pourront protéger leur patrimoine écologique, l'établissement souhaite, via ce projet, soutenir la production d’essences d’arbres qui pourront contribuer au chantier national de replantation.

    Fort de plusieurs expériences de production de pépinière mises en valeur sur le territoire, l'établissement propose la mise en culture d’essences d’arbres sur son site afin de représenter un vivier privilégié par lequel l’État pourra parvenir à honorer son chantier.

    Le projet de mini forêt urbaine à Thiers est né d’une réflexion sur le sujet du réchauffement climatique avec la classe de 1e BAC Pro Forêt, en activité pluridisciplinaire avec les enseignants d’éducation socioculturelle et de technique d’aménagement forestier. Après avoir répertorié les conséquences du réchauffement au niveau mondial par une analyse de certains évènements, les enseignants ont centré le travail sur un environnement plus local. Les élèves ont dû réfléchir à l'impact de la hausse des températures en campagne et en ville, en s’interrogeant sur les actions que chacun pouvait mener afin de limiter ce dérèglement. De par leur formation, ils se sont tournés vers les arbres pour capter le CO2, restaurer la biodiversité et créer des espaces fraîcheurs, surtout en milieu urbain. Les enseignants ont étudié avec les élèves, plus en détail, la conception de forêt urbaine. Ils ont donc contacté la ville de Thiers, ville marquée par son étagement le long des collines escarpées, surplombant la vallée de la Durolle. Son centre ancien est bâti sur un éperon rocheux exposé plein ouest, ce qui accentue fortement les températures, sa périphérie à dominante commerciale se situe sur la plaine.

    Après plusieurs contacts téléphoniques, une rencontre a ensuite eu lieu avec plusieurs élus et adjoints pour une présentation du projet et une visite de parcelles sur lesquelles l’équipe pouvait intervenir.

    En attendant la phase de préparation de la parcelle puis la plantation, les élèves travaillent sur différents plans pour intégrer les essences appropriées en fonction du sol, de la pente et de l’environnement... La plantation de la mini forêt urbaine à Thiers aura lieu début avril. Le travail sera réparti sur une demi-journée pour débroussailler et préparer le terrain et une demi-journée pour planter. Ce futur îlot boisé d’environ 1 000m2 ouvrira la voie vers une répartition plus juste entre nature et urbanité en répondant aux enjeux climatiques de demain. L’idée est de faire entrer la forêt au cœur de la ville sur une parcelle qui était auparavant un ancien verger. Une cinquantaine d’arbres et arbustes seront plantés par les élèves de 1e forêt dans l’objectif de réduire les impacts des activités humaines et d’adapter le territoire aux changements climatiques, en créant des zones refuges propices au développement de la biodiversité. Les essences choisies, tout en créant une forêt nourricière, permettront de constituer un garde-manger pour les oiseaux et les insectes ainsi qu'un lieu propice à la nidification. Une cinquantaine d’arbres et arbustes s’ajouteront donc aux essences déjà en place et conservées (pommiers, poiriers, pêcher, pruniers...). Cette initiative vise à apporter un véritable poumon vert au cœur de la ville pour les habitants de Thiers. Ils auront à la fois un cadre de vie bucolique (moins de bruit et de poussière) et une source de fraîcheur pour se prémunir du réchauffement climatique.

    Le lycée Terre d’horizon, implanté sur le bassin de Romans-sur-Isère, est un acteur actif du territoire. La candidature à ce projet permet de mettre en avant les formations liées à l’environnement et les actions expérimentales présentes sur l’établissement.

    Ce projet pédagogique tend à développer les compétences et les capacités des apprenants en répondant aux enjeux actuels de politiques publiques territoriales. Le lycée, par sa situation péri-urbaine, est à même de proposer un espace boisé, une forêt et fruitière pour répondre aux problématiques liées aux îlots de chaleur. Une approche transversale et multidisciplinaire sera une volonté de l’équipe pédagogique. Une approche globale sera mise en place, avec notamment les disciplines suivantes :

    • biologie/écologie ;
    • histoire/géographie ;
    • éducation socio-culturelle ;
    • science et techniques des aménagements ;
    • science et techniques des équipements.

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    La communauté éducative est consciente que planter des arbres dans la cité de formation agricole de 50 hectares située dans l'agglomération toulousaine, participe au piégeage du carbone et à développer la biodiversité. C'est pourquoi, tous les centres constitutifs mobilisent toutes les filières de façon transversale afin de multiplier les initiatives qui œuvrent autour de la plantation d'arbres. Ils servent de supports pédagogiques pour former les citoyens et professionnels éco-responsables en lien avec le vivant.

    Ce sont plus de 100 apprenants qui sont mobilisés sur le site d'Auzeville au travers de diverses formations. Quatorze classes ont œuvré dans le cadre du challenge « Une forêt d'idées ».

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    L’exploitation est certifiée HVE 3 et comprend actuellement 24 ha de vignes dont une partie en zone Natura 2000. Plusieurs axes d’amélioration ont été soulevés dont la diversité du matériel végétal et la biodiversité. À ce titre, les étudiants ont travaillé sur trois projets qui seront mis en place sur un îlot de 7 ha à l’horizon 2024.

    Un projet d’agroforesterie propose la mise en place d’une culture de 1 ha environ de chênes truffiers correspondant à environ 350 arbres, avec une implantation de couverts végétaux pièges à nitrate et bandes fleuries. Le projet sera complété par la plantation de cépages résistants au mildiou et à l’oïdium, et la mise en place sur l’îlot d’éco-pâturage avec des moutons de races rustiques locales (brebis solognotes).

    Le projet comprend :

    • la création d'un verger avec une association locale ;
    • la mise en place d'un grillage de protection pour chaque arbre afin de les préserver de la faune sauvage ;
    • la plantation de haies de proximité pour favoriser la biodiversité et la pollinisation.

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    L’objectif du défi de l’EPLEFPA est de planter plus de 1 300 mètres de haies (soit environ 1 075 arbres et arbustes) pour permettre de créer des brise-vents et de l’ombrage pour le bien-être animal. Par ailleurs, ce projet va participer à l’enrichissement de la biodiversité dans les parcelles, tant pour la faune que pour la flore.

    Les pâturages végétalisés permettront un meilleur accueil des animaux, et l’herbe y repoussera plus facilement. Enfin, le projet de l’EPLEFPA Vesoul conduira à une baisse des émissions de CO2.

    L’Institut médico-éducatif (IME) La Sapinière a pour projet d’organiser une vaste campagne de plantation d’arbres sur l’ensemble de l’établissement répondant à ces nouvelles préoccupations. L’IME souhaite privilégier une plantation d’arbres de petit diamètre afin de favoriser l’enracinement des sujets à leur milieu. Une attention particulière sera menée sur le trou de plantation qui comprendra :

    • Un trou conséquent ;
    • La mise en place de matière à composter au fond du trou (copeaux de bois, feuilles...) ;
    • Un mélange de terreau, de tourbe et de la terre déjà en place ;
    • Une mise en place du sujet sans « habillage » aérien ;
    • La mise en place d’une cuvette avec apport de copeaux de bois ;
    • Un tuteurage et une protection contre le gibier ;
    • Un arrosage suivi durant les trois premières années.

    Les jeunes prendront part au projet du début à la fin, afin de favoriser la prise de conscience de chacun des enjeux du futur.

    Le projet proposé s'intitule « Planter un milliard d’arbres pour répondre aux enjeux de demain : l’importance de la végétation en ville ».

    Dans un contexte pressant de changement climatique, l’été 2022 a été marqué par plusieurs vagues de chaleur importantes en France. Ces évènements ont rappelé le rôle majeur que joue l’arbre en ville. En effet, les arbres, et la végétation en général, contribuent à réguler la température en milieu urbain tout en enrichissant la biodiversité : en créant un environnement favorable au bien-être de la population, en luttant contre la pollution atmosphérique, en filtrant l’air…

    L’établissement propose de mettre en place une méthode de diagnostic afin d’identifier les zones où il faudrait intervenir en priorité. L’idée sera ensuite de créer un document d’aménagement afin de végétaliser ces zones.

    Le projet est né lors d'une séquence de philosophie consacrée à la place de l'Homme dans la Nature et à la notion d'anthropocène. Les élèves ont également visionné le film « Into the wild ». Une séquence de travaux pratiques a été consacrée à l'éco-anxiété, notion émergente dans le champ scientifique et philosophique. Le but de cette séquence était d'amener les élèves à engager une réflexion personnelle sur les questions sociétales des ressources naturelles et leur faire prendre conscience de la nécessité d'adopter une posture citoyenne et responsable.

    Suite à cela, les élèves d'une classe de Terminale Sciences et technologies de l'agronomie et du vivant (STAV) ont participé à la plantation d'arbres au sein du lycée comme espace de biodiversité et de piège à carbone.

    Situé au cœur du vignoble nantais en Loire-Atlantique, le lycée de Briacé possède notamment différentes filières dans le domaine de l'aménagement des espaces naturels. Chaque année, les classes concernées participent à des projets de reboisement : plantations de haies, boisements, projets d'agroforesterie, plantations expérimentales en zones humides, etc. Réalisés en partenariat avec différentes structures locales, ceux-ci participent également à la mission « d’animation et de développement des territoires » de l'enseignement agricole. Voici les plus récents :

    • La plantation de 600 saules par les élèves de Terminale « Gestion des milieux naturels et de la faune » sur la commune de Saint-Julien-de-Concelle ;
    • La plantation de 1 220 arbres par les étudiants de BTS 2e année « Gestion et Protection de la nature » sur la commune du Landreau ;
    • La plantation de 1 850 arbres par les élèves de Terminale « Gestion des milieux naturels et de la faune » sur la commune de Petit-Mars ;
    • La plantation de haies (1 200 arbres) par les élèves de Première « Sciences et technologies de l’agronomie et du vivant», sur la commune de Pannecé ;
    • La plantation de bosquets (1 500 arbres) par les élèves de Terminale « Gestion des milieux naturels et de la faune » sur La commune de Couffé.

    Pour l'hiver 2022-2023, les élèves des filières Environnement du lycée de Briacé ont réalisé la plantation de 6 370 arbres, représentant 4,3 kilomètres de haies et 1 hectare de boisements.

    Les objectifs du projet présenté sont les suivants :

    • Ramener de la biodiversité dans un territoire où les haies ont été enlevées depuis longtemps dans le cadre du remembrement ;
    • Replanter des espèces mellifères pour les abeilles ;
    • Protéger les sols cultivés par un couvert végétal en mixant grandes cultures et production de bois d’œuvre ;
    • Améliorer le bien-être animal des animaux du lycée par un couvert végétal protecteur ;
    • Limiter les effets du vent par l’implantation de haies brise-vent ;
    • Améliorer les sols des terres par la rétention d’eau et l’apport organique généré par les implantations d’arbres ;

    Plus de 1 000 arbres et arbustes auront été plantés avec des objectifs différents en fonction des haies :

    • Bien-être animal ;
    • Protection des sols ;
    • Ramener la biodiversité (surtout les abeilles) dans un secteur appauvri par les années de cultures ;
    • Développer les productions agricoles de l’exploitation du lycée (bois d’œuvre – oliviers – arbres fruitiers).

    L’établissement souhaite planter une haie fruitière à proximité du jardin pédagogique du lycée. L’idée est de multiplier l’effet lisière afin de produire de la nourriture, tout en créant un écosystème complexe. Les arbres vont être complétés par des arbustes, des herbacées et des lianes.

    Les arbres seront issus de semis et greffés, afin de mettre en application les contenus pédagogiques du programme de biologie-écologie. La butte qui accueillera la haie est une ancienne butte de permaculture, ce qui permet de recycler les déchets de tailles et les feuilles mortes du parc du lycée. Cette butte est âgée de deux ans et a déjà permis la culture de cucurbitacées.

    La participation au challenge « Une forêt d’idées » sera pour l‘établissement le début d’un projet ambitieux : faire participer l’ensemble de l’établissement à la production de plants d’arbres. Pour cela, les 2nde réaliseront des vidéos au sujet des étapes de germination, de l'entretien des plants d’arbre, de la connaissances des arbres, des fruits et des graines. Puis chacun, au sein de la Maison familiale et rurale (MFR), aura pour mission de prendre soin de son arbre à la maison ou à l’établissement. Par la suite, ces plants d’arbres seront vendus ou redistribués pour être plantés.

    À ce jour, l’établissement participe activement avec certaines classes à la plantation de haies au sein d’exploitations agricoles. La MFR de Chauvigny souhaite poursuivre et contribuer à ces plantations auprès d’autres usagers en travaillant de la germination à l’entretien.

    Un groupe de cinq élèves de 2nde en bac professionnel agroéquipements propose ce projet, dans le cadre du cours d'éducation socio-culturelle. Il s'agit de continuer une haie diversifiée pour clore un projet de plantation initié par un professeur il y a quelques années.

    L'objectif est de compléter les 25 mètres de haie, côté salle de classe et atelier, pour dissimuler un grillage. Un partenariat avec l'association « Horizon bocage 49 » permettra d'obtenir des plants et d'effectuer des prélèvements. Par ailleurs, cette plantation sera intergénérationnelle car un retraité accompagnera les cinq apprenants de 2nde.

    Le projet consiste à faire apparaître une haie champêtre en s’inspirant de la méthode Miyawaki et en encourageant la zoochorie (dispersion des graines végétales par les animaux).

    La plantation d’arbustes et d’arbres fait partie de la flore régionale spontanée. La méthode du botaniste japonais Akira Miyawaki (1928-2021) préconise de planter avec une forte densité des espèces naturelles endémiques et d’occuper l’ensemble des strates de végétation (de l’arbrisseau à l’arbre de canopée). La combinaison de la concurrence dans la course vers la lumière et des symbioses renforcées par la densité des système racinaires produit des vitesses de croissance spectaculaires.

    Aux plantations s’ajoutent des entrelacs de branchages disposés au sol, qui potentiellement attireront de petits animaux. Ces derniers participent à la végétalisation car ils transportent des graines dans leur pelage ou tube digestif. Très lente, cette dernière méthode présente le mérite d’être évolutive, gratuite et de souligner les interactions qui existent entre le paysage et la faune.

    Les CAP jardinier-paysagiste 1re et 2e année sont aux avant-postes dans la mise en place du projet. Ils sont de plus mis en relation avec les classes de 4e et 3e, qui suivent durant leur scolarité des stages de découverte en entreprises « espace vert » et des cours de sensibilisation au développement durable. Tous participent aux travaux de plantation et aux entretiens (arrosage, paillage, désherbage, etc.).

    La classe de première GMNF (Gestion des Milieux Naturels et de la Faune) a réalisé un chantier de plantation, thématique qui se trouve au cœur de la formation dispensée dans l'établissement. Le point de départ du projet a été la réaction d'un jeune appelé Martin face à un un film portant sur la déforestation et les feux de forêts. Suite à ce visionnage, Martin décide demmener sa classe réaliser un chantier de plantation afin de contribuer au développement de la forêt française.

    Découvrir un aperçu du projet.