29 novembre 2011 Info +

Maladies animales - La fièvre catarrhale ovine (FCO): stratégie de lutte

La gestion des suspicions

Toute suspicion clinique ou résultat d’analyse positif émanant notamment du dispositif de surveillance active entraîne la mise sous arrêté préfectoral de mise sous surveillance (APMS) de l’exploitation jusqu’à obtention des résultats définitifs des examens. Cet APMS prévoit notamment la restriction des mouvements des animaux de l’exploitation.

La stratégie en cas de confirmation de la maladie

Elle repose essentiellement sur la vaccination.
Le vétérinaire sanitaire vérifie si les animaux des espèces sensibles à la FCO ont été vaccinés et procède à leur vaccination, si besoin.

La quasi absence de circulation virale depuis 2010 est à rapprocher des campagnes obligatoires de 2009 et 2010 qui s’étaient soldées par des taux de couverture vaccinale des cheptels de près de 90 % .

A l’occasion des Etats généraux du sanitaire organisés courant 2010, de nombreuses propositions ont été émises pour rendre plus performante la politique de sécurité sanitaire française en matière de santé animale et pour mieux prendre en compte l’évolution des compétences des éleveurs. En matière de lutte contre la FCO, ces réflexions se sont traduites par le passage à une vaccination à caractère volontaire pouvant être effectuée par l’éleveur sur les animaux de son propre troupeau, à l’exception toutefois de ceux destinés aux échanges intra-communautaires.

La vaccination est donc facultative mais fortement conseillée. Elle reste la mesure préventive la plus efficace.

La mise en place concrète de cette nouvelle politique de maîtrise de la maladie s’est effectuée en novembre 2010. Les représentants de l’État ont toutefois fortement insisté pour qu’une couverture vaccinale importante soit maintenue sur le territoire par les éleveurs afin de prévenir une résurgence virale.

Pour la campagne hivernale 2011-2012, la stratégie de lutte reprend la politique adoptée à l’été 2010, à savoir une responsabilité laissée aux professionnels quant à l’utilisation de l’outil vaccinal mais une incitation forte à retrouver un niveau de protection des cheptels élevé. Cette vaccination reste à la charge des éleveurs.
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