
Ourasi, Bellino II, Ready Cash, Jag de Bellouet, Bold Eagle… Derrière ces chevaux de légende, qui ont fait ou font encore vibrer des milliers d'amateurs de courses de trot attelé, s'affairent des femmes et des hommes passionnés par leurs métiers et aux savoir-faire reconnus à l'international. On estime que les courses hippiques (galop et trot) génèrent 80 000 emplois directs et indirects.
Une chaîne d’acteurs diversifiée
L'éleveur, cheville ouvrière de la filière
Il est le premier maillon de la chaîne : sans éleveur/naisseur, pas de cheval/athlète ! Dans son haras, il établit pour ses juments le meilleur croisement possible en choisissant des étalons en fonction de critères déterminés. Il surveille la gestation (11 mois) et prépare ensuite les poulains, dès leur naissance, à devenir de futurs athlètes. Un métier qui demande de nombreuses connaissances (génétique, nutrition, santé…), mais aussi de la patience : entre l'achat d'une jument et les premiers pas de son poulain en compétition, il va s'écouler au minimum 3 années...
La « famille du trot » possède la particularité que ses professionnels sont très souvent acteurs à plusieurs niveaux, de la production à la valorisation. Beaucoup sont éleveurs, mais aussi entraîneurs et/ou drivers.
En France, on élève quasi exclusivement des « Trotteurs Français », l'une des quatre races de trotteurs existant dans le monde. Réputé pour sa polyvalence, le « Trotteur Français » présente une caractéristique unique pour un trotteur : celle de pouvoir aussi bien courir à l'attelé qu'au monté. En 2018, on recensait 6 396 éleveurs français de trotteurs pour 15 172 « poulinières » en activité et 10 668 naissances, ce qui fait de notre pays le premier producteur mondial de trotteurs.
Un modèle solidaire
Le modèle français des courses hippiques – qui sont placées sous la triple tutelle des ministères de l'Agriculture, de l'Économie et de l'Intérieur – se caractérise par un financement solidaire : ce sont les paris du PMU (Pari mutuel urbain) qui financent l'organisation des courses, mais aussi les aides aux éleveurs de chevaux de courses, aux entraîneurs, etc. Certains soutiens à l'élevage de chevaux de sport, de trait et de loisir proviennent également des enjeux du PMU. Les paris hippiques jouent donc un rôle important dans l'économie de cette filière qui compte 6 396 éleveurs en 2018.
Le PMU, qui cherche à faire évoluer son offre et à renforcer l’attrait des paris hippiques, a lancé début 2019 le nouveau « Quinté + », première pierre d'une stratégie globale de reconquête des turfistes (parieurs) et autres passionnés des courses.
Sources : chiffres IFCE / LeTROT
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