
Tout commence dans les champs, où ces fleurs sauvages et éphémères sont cueillies au printemps avant d’être transformées en confiseries. Cette délicate alchimie ne s’obtient qu’au terme d’un processus très maîtrisé.
Nemours et ses coquelicots : toute une histoire…
C’est en 1870 qu’un confiseur de Nemours a eu l’idée de fabriquer des bonbons en utilisant le coquelicot, présent en quantité dans ce canton riche en terres calcaires. Il élabore tout d’abord des pastilles contre la toux, car le coquelicot possède des vertus apaisantes, puis naissent les petits rectangles rouges translucides marqués d’une fleur, que l’on connaît aujourd’hui. La tradition s’est perpétuée jusque dans les années 1930 avant de s’éteindre. La recette est reprise dans les années 90.
Le coquelicot de Nemours en quelques chiffres
- 200 kilos de pétales, en moyenne, sont récoltés à la main chaque année à Nemours sur deux parcelles de trois hectares chacune.
- Le Danemark, la Norvège, la Suède, suivis de l’Espagne et de la Grande-Bretagne sont les principales destinations d’exportation pour les friandises au coquelicot de Nemours. Depuis 2015, la Chine est devenue un nouveau marché.