Coordonnateurs des États généraux de l'Alimentation : mission et portrait
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Célia de Lavergne, élue députée « La République En Marche » de la 3e circonscription de la Drôme, a été nommée le 31 août par Stéphane Travert coordonnatrice des Etats généraux de l’alimentation aux côtés d’Olivier Allain, vice-président du Conseil régional de Bretagne.
Leur mission
La mission des deux coordonnateurs, qui ont bénéficié de l’appui du Conseil Général de l’Alimentation de l’Agriculture et des Espaces Ruraux, consiste à :
- veiller à la progression globale des travaux des ateliers et au respect du calendrier ;
- faciliter la circulation des informations entre les ateliers ;
- collecter les résultats de la consultation publique en ligne, les réflexions issues des travaux régionaux et les contributions libres pour en transmettre les éléments aux présidents des ateliers concernés ;
- coordonner l’élaboration des livrables des ateliers et préparer les journées de restitution prévues fin 2017.
Leur parcours
- Olivier Allain
Ancien président de la Chambre d’agriculture des Côtes-d’Armor, Olivier Allain est vice-président de la région Bretagne en charge de l’agriculture et de l’alimentation. Agriculteur de profession, le regard qu’il porte sur les 14 ateliers nourrit la réflexion des participants. Il est à la tête d’une exploitation de 128 hectares et gère un élevage de vaches allaitantes et de poules pondeuses près de Corday en Bretagne. Conseiller du candidat Macron pendant la campagne présidentielle, c’est au sein des États généraux qu’il s’investit.
« Je mets mon expérience au service d’une approche globale qui visait à redonner un sens à la valeur avec la nécessité de défendre la qualité et la compétitivité de notre agriculture. La problématique de l’atelier 11 qui a pour ambition de réussir la transition écologique et solidaire en promouvant une alimentation durable synthétise une préoccupation transversale au chantier 2. Cela répond à une logique commune à tous les ateliers. Pour autant, nous ne devons pas rester dans le conceptuel mais proposer des solutions d’accompagnement qui passent par la réglementation ou par des paiements de services environnementaux. Il est également essentiel d’expliquer l’objectif que nous recherchons à travers cet exercice. D’où ma présence dans différents colloques y compris décentralisés et au Congrès des maires ».
- Célia de Lavergne
Membre de la commission des Affaires économiques à l’Assemblée nationale. Diplômée de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole nationale des Ponts et chaussées sur les questions d'urbanisme et d'aménagement du territoire, Célia de Lavergne a été directrice de l’Association scientifique pour l’Eau et l’Environnement entre 2011 et 2014. Elle devint par la suite conseillère urbanisme, innovation, ville intelligente et durable à la mairie de Paris auprès de Jean-Louis Missika. Depuis son élection, elle s’est installée dans le Vercors.
« Dans la première phase nous avons œuvré pour inciter les acteurs à travailler sur les plans de filière. Avec l’aide des présidents d’ateliers que j’ai senti très impliqués, très investis, des propositions ambitieuses ont pu émerger. Leur capacité d’écoute, leur manière de mettre tout le monde autour de la table est de nature à générer un consensus ambitieux. A ce stade, pour ce qui est de la plate-forme internet, 17 000 contributions sont actuellement en phase de synthèse. Elles seront présentées lors de la clôture des États généraux. Parallèlement, les annonces du président de la République sur la phase du chantier 1 de la valeur ont rassuré les différents acteurs. La difficulté de l’exercice de coordination est de prendre en compte des préoccupations qui vont de la santé à l’écologie, en passant par la consommation ou l’économie est en effet complexe. Mais notre devoir est d’éviter que les uns et les autres ne campent sur leur position. Par la suite, nous devrons continuer le dialogue que nous avons initié avec le grand public sur la plate-forme de contribution. Car nous ne pourrons pas nous contenter de cette expérience numérique si nous voulons aller au contact des citoyens qui ne vivent pas tous en zone urbaine et ne sont pas tous connectés. Il nous faut trouver une manière d’impliquer le plus grand nombre de citoyens, de les responsabiliser en montrant que leur comportement avec l’alimentation n’est pas qu’un acte d’achat, mais qu’il a également une dimension économique, sanitaire, sociale et environnementale forte. J’ai moi-même favorisé cette démarche en circulant pendant 3 semaines avec une caravane des Etats généraux de l’Alimentation dans ma circonscription, à la fois pour informer le public et recueillir aussi ses témoignages et être à l’écoute de ses attentes. Ces Etats généraux sont enfin un enjeu de gouvernance territoriale. En s’appuyant sur les choix faits dans les ateliers et sur les contributions, les citoyens auront le sentiment d’avoir contribué et d’avoir été réellement consultés ».
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