Les variétés végétales utilisées à l'exposition universelle de Milan
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Avec le thème « Nourrir la planète, énergie pour la vie », les organisateurs de l’exposition universelle de Milan 2015 ont souhaité répondre à la question « Comment assurer à l’ensemble des habitants de la planète une alimentation suffisante, de qualité, saine et durable ? ».
L’exposition s’est déroulée du 1er mai au 30 octobre 2015 sur un parc de 110 ha à proximité de Milan. Elle a réuni des pavillons de la plupart des grands pays ainsi que des pavillons thématiques des autres pays souhaitant promouvoir leurs actions sur cette thématique.
Les attentes initiales semblent atteintes : plus de 21 millions de visiteurs, 60 000 emplois saisonniers et près de 10 milliards € de retombées économiques dont la moitié liée au tourisme.
Le pavillon France a été le fruit de la collaboration de sept ministères, de nombreux acteurs de la recherche et de l’enseignement supérieur, ainsi que d'entreprises. Il a cherché à promouvoir le travail de recherche et d’innovation pouvant apporter des éléments de réponse aux défis alimentaires présents et futurs.
Le bâtiment en bois rappelait les halles des marchés nationaux précédées. Il était bordé d'un « jardin » composé de la diversité des productions agricoles françaises.
Le rôle du CGAAER a consisté à choisir les espèces et variétés végétales, à s’assurer de la fourniture des semences et plants et de leur implantation durable sur le site.
Trois objectifs ont guidé le choix des espèces et variétés : faire une vitrine de la richesse de l'innovation variétale, souligner la diversité des productions sous signe de qualité et porter les nouveaux enjeux de l’agriculture, notamment l’agro-écologie. Ainsi, une variété tolérante à la cercosporiose du bananier (issue de la recherche du CIRAD), une variété de tomate adaptée aux marchés amateurs (issue de la recherche de l'INRA), des plants de figuiers de Solliès, de piment d’Espelette et des mélanges mellifères ou destinés à la protection du sol ont pu être mis en valeur.
La bonne collaboration entre les semenciers et les organismes chargés de défendre les appellations d'origine a permis la fourniture des semences et la réalisation des semis, tout en veillant aux conditions très spécifiques d’aspect visuel, de durée d'implantation et d’entretien.