Maladies animales – La fièvre catarrhale ovine (FCO) : prévention
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Le dispositif de surveillance de la maladie
Le dispositif de surveillance implique évidemment une participation très active des professionnels :
D’une part, une vigilance quotidienne est demandée à tous les éleveurs de ruminants afin de déclarer à leur vétérinaire sanitaire tout signe clinique sur leurs animaux pouvant évoquer la maladie (surveillance « passive » ou évènementielle).
D’autre part, la participation d’éleveurs sentinelles volontaires répartis sur l’ensemble du territoire permet de suivre l’évolution de la maladie, voire de déceler son éventuelle réémergence au travers d’analyses sur leurs animaux (surveillance active organisée par les DD(CS)PP).
La surveillance de l’activité des insectes vecteurs en France pour l’année 2011
La surveillance entomologique répond à une exigence réglementaire européenne (Règlement 1266/2007, modifié par le règlement 1108/2008) qui permet d’améliorer les connaissances des mécanismes de la transmission de la fièvre catarrhale ovine (FCO) en :
réalisant un inventaire des espèces de Culicoides ;
déterminant la répartition spatiale des espèces de Culicoides ;
dressant le profil des dynamiques de population des principales espèces ;
identifiant les périodes d’activité et d’inactivité des populations des Culicoides vecteurs.
Dans le cadre de la FCO, cette surveillance entomologique se focalise sur les élevages de ruminants de bovins, d’ovins et de caprins, cibles de la maladie.
Elle est réalisée par les directions départementales sous la coordination du Cirad.
La surveillance entomologique de l’activité des Culicoides en France a commencé en 2002 en Corse et sur le littoral méditerranéen. Au fur et à mesure du changement de la distribution des espèces vectrices et de la maladie, le dispositif a évolué jusqu’à concerner plusieurs zones du territoire métropolitain en 2008. L’évolution récente de la situation épidémiologique de la FCO en 2007 et 2008 et les exigences réglementaires communautaires ont motivé la mise en place d’une extension de ce réseau de surveillance à l’ensemble du territoire métropolitain, à savoir 160 pièges répartis sur l’ensemble du territoire (à raison d’1 à 2 pièges par département).
Carte de localisation des 160 pièges de la surveillance entomologique
Pour en savoir plus