07 octobre 2013 Actualité

Les quatre piliers de la présence française

La transcription pour la France du thème général pourrait être : « Produire et nourrir autrement » afin de répondre concrètement aux questions liées à l’accès à l’alimentation dans de nombreux pays, notamment en voie de développement. Par voie de conséquence, la présence française reposera sur quatre piliers.

  • La France est à même de contribuer à l’autosuffisance alimentaire mondiale : 9 milliards d’êtres humains devront être nourris à l’horizon 2050, tout en préservant la planète. En effet, la France peut participer à l’approvisionnement des pays aujourd’hui déficitaires : au-delà de l’alimentation de sa propre population, les potentialités de son tissu productif, tant agricolequ’halieutique et qu’industriel, l’y autorise. Par ailleurs, le progrès scientifique et technique restant un levier majeur pour relever ce défi mondial, la France a indéniablement une place à jouer compte tenu de son potentiel en la matière.La France peut promouvoir un modèle alimentaire qui réponde à l’ensemble des enjeux de la durabilité de l’alimentation grâce à sa politique publique de l’alimentation, qui comprend à la fois des actions sur la production et sur la consommation.
  • Le défi est à la fois de « produire plus » et de « produire mieux », c’est-à-dire de répondre aux besoins quantitatifs croissants tout en préservant les potentialités naturelles de la planète. L’agro écologie pour l’agriculture, l’exploitation optimale de la ressource halieutique pour le secteur de la pêche et de l’aquaculture durable, le défi vert pour les entreprises agroalimentaires, s’inscrivent au cœur de la politique gouvernementale française. Ne négligeons pas les volets sociaux que sont l’emploi, le revenu et le pouvoir d’achat qui ont toute leur place dans cette problématique. Le développement économique nécessaire se doit d’être durable.
  • Si la France doit contribuer à ce que tous les peuples du monde puissent accéder à une alimentation de qualité et en quantité suffisante, elle doit aussi faire en sorte que les pays en développement améliorent leur capacité d’autosuffisance alimentaire. Cela passe par une politique active de coopération et de transfert de technologies, grâce notamment à son potentiel scientifique. Il s’agit également de faire en sorte de lutter contre les déséquilibres quantitatifs et qualitatifs des échanges internationaux de produits agricoles, halieutiques et alimentaires.

Il est indispensable d’allier quantité et qualité en matière alimentaire, ce dernier critère étant tout autant essentiel que le premier et de veiller tout particulièrement à :

  • la sécurité sanitaire,
  • l’équilibre nutritionnel,
  • la dimension « plaisir » : les savoir-faire culinaires, lesproduits de terroir, la gastronomie, le repas à la française.