Être déclaré "indemne", un enjeu économique fort
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L’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) développe depuis 1996 une procédure de reconnaissance officielle du statut sanitaire de ses Pays membres. Elle concerne aujourd’hui six maladies animales jugées prioritaires : la fièvre aphteuse, la péripneumonie contagieuse bovine, l’encéphalopathie spongiforme bovine, la peste équine, la peste des petits ruminants, la peste porcine classique.
Chaque année en mai, lors de l’assemblée générale de ses membres, l’OIE publie la liste des pays ou des zones dont le statut sanitaire reste officiellement reconnu pour chacune de ses six maladies. Ce statut est valable un an, sauf si un nouveau cas se déclare.
La France a un statut officiel reconnu par l’OIE pour chacune de ces six maladies, ce qui témoigne de la performance de son système de sécurité sanitaire piloté par la Direction Générale de l’Alimentation (DGAL).
Pour les autres maladies animales pour lesquelles il n’y a pas statut officiel, les pays peuvent suivre les recommandations de l’OIE pour s’auto-déclarer indemnes sous leur propre responsabilité. Les partenaires commerciaux peuvent dans ce cas demander à obtenir plus de précisions ou à auditer leurs services vétérinaires. Pour l’Influenza aviaire réapparue en 2015 dans le Sud-Ouest, la France a déclaré une "zone de restriction" limitée à un territoire bien précis, ce qui permet de garder le statut indemne pour les autres régions de France et de préserver leurs échanges commerciaux.
Avec la mondialisation des échanges, les maladies animales peuvent se propager très rapidement. C’est pourquoi le statut sanitaire d’un pays est devenu un enjeu important pour les pays exportateurs.
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