
Dermatose nodulaire contagieuse des bovins (DNC) : point de situation et foire aux questions
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La DNC a été détectée en France, pour la première fois, le 29 juin 2025 en Savoie. Cette maladie virale fortement préjudiciable à la santé des bovins (allant potentiellement jusqu’au décès) conduit à des pertes de production importantes du cheptel infecté. La DNC n’est pas transmissible à l’Homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par la consommation de produits issus de bovins contaminés, ni par piqûres d’insectes vecteurs.
Point de situation en France
En date du 11 août 2025, 74 foyers ont été détectés en France, répartis dans deux départements : Savoie (31 foyers répartis sur les communes d'Entrelacs et Hauteluce), Haute-Savoie (43 foyers répartis sur les communes de Rumilly, Massingy, Marigny-Saint-Marcel, Faverges-Seythenex, Saint-Ferréol, Les Combes-Seythenex, Boussy, Val-de-Chaise, Moye). Ces foyers concernent 39 élevages.

DNC - Graphique du nombre de foyers détectés et d'élevages touchés par semaine
Les mesures de lutte consistent en l’interdiction des mouvements de bovins au sein des zones réglementées, au dépeuplement des bovins présents dans les foyers déclarés, et à la vaccination. Pour en savoir plus sur les zonages, et sur les mesures de dépeuplement, voir la section 5. « Mesures de gestion ».
Les chantiers de vaccination, réalisés par les vétérinaires avec l’appui des éleveurs, ont débuté le 18 juillet. La stratégie vaccinale concerne l’ensemble des bovins, quel que soit leur âge, situés dans la zone dite « réglementée » qui se déploie sur 50 kilomètres de rayon autour des foyers, soit environ 250 000 bovins. À ce jour cette zone comprend la majorité du territoire des deux départements touchés, Savoie et Haute-Savoie, ainsi qu’une partie de l’Ain et de l’Isère. La vaccination des bovins dans cette zone est obligatoire et intégralement prise en charge par l’État.
La stratégie de déploiement de la vaccination est double :
- à partir d’une ligne située à 20 kilomètres des foyers, la campagne de vaccination se fait en direction du cœur de la zone réglementée pour limiter l’extension de la maladie à partir des foyers et en direction de l’extérieur de la zone réglementée pour un effet barrière.
- une vaccination autour des foyers.
L’objectif de cette campagne vaccinale massive et rapide, en complément des mesures de dépeuplement et de la restriction des mouvements, est l’éradication complète et rapide de la maladie.
Présentation générale de la maladie
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La dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est une maladie virale strictement animale (non transmissible aux humains) qui n’affecte que les bovins, buffles et zébus. Les autres espèces animales ne sont pas concernées. La DNC n’est pas transmissible à l’Homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par la consommation de produits issus de bovins contaminés, ni par piqûres d’insectes vecteurs.
La DNC est fortement préjudiciable à la santé des bovins et conduit à des pertes de production importantes, jusqu’à la mort d’une partie des animaux du cheptel infecté. Elle est classée en droit européen comme maladie de catégorie A, soit une maladie habituellement absente de l’Union européenne et contre laquelle des mesures doivent être prises pour un objectif d’éradication immédiate.
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La dermatose nodulaire contagieuse bovine (DNC) est présente en Afrique subsaharienne et en Asie, et depuis 2023 en Afrique du Nord. Elle a été observée dans les Balkans, ainsi qu’en Grèce et en Bulgarie à la fin des années 2010, et a pu être éradiquée de cette zone grâce à une large campagne de vaccination.
Elle a été détectée pour la première fois le 20 juin 2025 en Sardaigne et le 29 juin 2025 en France.
Symptômes
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La période d'incubation de la DNC est variable, et a été établie à 28 jours par le Code terrestre de l’Organisation mondiale de la santé animale. À l’issue de cette période d’incubation, plusieurs signes généraux peuvent apparaître :
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Fièvre pouvant atteindre 41 °C ;
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Abattement ;
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Anorexie ;
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Chute de lactation ;
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Hypertrophie des ganglions lymphatiques ;
Nodules sur la peau, les muqueuses et les membranes
L’évolution de ces symptômes peut être très longue et les séquelles nombreuses (avortements, stérilité, tarissement, amaigrissement). La mortalité peut atteindre 10 % du troupeau. Pour plus d’informations, consulter la fiche technique de l’Organisation mondiale de la santé animale (en anglais).
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Lorsque ces symptômes sont observés, l’éleveur alerte son vétérinaire qui se rend sur place pour les constater. En cas de suspicion de DNC, le vétérinaire alerte à son tour les services de l’État (Direction départementale en charge des populations) qui organisent avec le vétérinaire les prélèvements et l’envoi rapide des échantillons au laboratoire nationale de référence (LNR) ou à un laboratoire départemental agréé. Si le laboratoire confirme la maladie, des mesures seront prises dans l’élevage et dans une zone réglementée qui est mise en place autour.
Propagation / transmission
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La DNC est une maladie qui est transmise d’un animal à l’autre principalement par la piqûre d’insectes hématophages (mouches piqueuses ou taons qui se nourrissent du sang des bovins). Ces insectes transportent le virus sur leurs pièces buccales. Le virus ne se multiplie pas lorsqu’il est présent sur ces insectes. Les insectes piqueurs peuvent se déplacer sur plusieurs kilomètres et disséminer le virus en piquant des bovins.
La DNC peut aussi être déplacée sur de longues distances lors du transport d’animaux infectés.
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Les insectes vecteurs sont plus nombreux durant les périodes chaudes de l’année, ce qui augmente le risque de transmission entre bovins et peut augmenter le risque de propagation de la maladie.
La transmission à longue distance est liée aux transports routiers de bovins infectés, qui sont ensuite piqués par les insectes de la zone d’arrivée, et transmettent ensuite le virus aux bovins présents dans cette zone. Des bovins en apparence en bonne santé peuvent être porteurs du virus, soit parce qu’ils sont encore en phase d’incubation, soit parce que leurs signes cliniques sont très discrets.
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Pour transmettre le virus, l’insecte doit être hématophage (se nourrir de sang). La transmission du virus de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) est avérée pour les espèces d’insectes suivantes :
- le stomoxe, dont la capacité de dispersion « active » (c’est-à-dire par ses propres moyens) varie de 150 m à 1,6 km, avec un maximum de 5 km.
- le taon (environ 100 espèces en France), qui peut parcourir jusqu’à 6 km en l’absence d’hôtes à proximité.
La dispersion « passive » est possible par le vent, mais il s’agit d’insectes « lourds », par ailleurs moins actifs quand la force du vent est élevée.
Les taons et les stomoxes peuvent pénétrer dans les véhicules. Il est recommandé de ne pas se garer à proximité d’animaux d’élevage, et de fermer portes et fenêtres sur le lieu de stationnement.
Sur les élevages, il est recommandé de réduire au maximum les gîtes larvaires des insectes : les larves des insectes se développent dans la paille humide, mélangée ou non aux déjections animales. Les tas de paille humide autour du bâtiment, les croûtes autour des fosses à lisier, dans les box et sur le matériel agricole, la litière animale à base de paille et le tas de fumier sont autant d’endroits où peuvent pondre les insectes piqueurs. Il convient donc de maintenir la propreté du bâtiment et de ses abords.
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Pour protéger efficacement les animaux des piqûres de stomoxes ou de taons, il est nécessaire de répéter les traitements insecticides dans la durée. Or, ces traitements ont une forte écotoxicité (impact avéré sur les coléoptères coprophages). De plus, on observe une résistance des stomoxes aux insecticides de la famille des pyréthrinoïdes rendant les traitements inefficaces sur ces insectes. La désinsectisation des animaux vivants est donc jugée non- pertinente. En revanche, la désinsectisation est indiquée pour les véhicules de transport d’animaux (juste avant le chargement) et pour les bâtiments d’élevage de bovins.
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Le virus n’est pas transmissible à l’Homme, ni par contact avec des bovins infectés, ni par la consommation de produits issus de bovins contaminés, ni par piqûres d’insectes vecteurs. Une personne se rendant sur une exploitation d’élevage ou à proximité d’une pâture ne risque donc pas de contracter la maladie, ni de contribuer à la propagation du virus, s’il est piqué.
Il est toutefois fortement recommandé de fermer les portes et fenêtres de véhicules, et d’éviter de se garer à proximité de bovins et des autres animaux d’élevage. En effet, par leurs propres moyens, les stomoxes et les taons ne parcourent pas plus de quelques kilomètres, et même beaucoup moins quand ils ont commencé un repas de sang.
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Le virus n’est pas transmissible aux autres animaux autres que les bovins. La DNC n’est pas transmissible aux chiens, chats, chevaux, moutons ou chèvres par exemple. Même si un de ces animaux est piqué, il ne risque pas de contracter la maladie. Il ne contribuera donc pas à la propagation du virus. La présence d’animaux non-sensibles à proximité de bovins est même un facteur de « dilution » de la maladie : chaque insecte qui pique un cheval ou un chien par exemple est, de fait, moins susceptible de piquer un bovin.
Il n’y a donc pas de raison d’interdire les mouvements des animaux (autres que les bovins), ni les balades à cheval. En revanche les moyens de transport de chevaux ou de chèvre, de mouton, doivent être désinsectisés (produits insecticides classiques) avant le départ du véhicule.
En savoir plus sur le transport des équidés et des randonnées à cheval dans la zone réglementée : voir la page dédiée sur le site GDS France.
Mesures de gestion
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Le décompte des foyers par les services de l’État fonctionne par « unité épidémiologique », autrement dit, par groupement d’animaux présents sur un même site, considéré comme isolé des autres. Ainsi, une même exploitation d’élevage peut compter plusieurs unités épidémiologiques distinctes car sans contact entre elles, par exemple : une première unité épidémiologique au niveau des bâtiments ; et une seconde unité épidémiologique au niveau d’un pré. Il peut y avoir plusieurs kilomètres entre ces unités. De fait, une même exploitation peut compter différents foyers qui sont autant d'unités épidémiologiques distinctes confirmées infectées, à des dates différentes ou pas.
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La lutte contre la dermatose nodulaire contagieuse passe d’abord par la gestion appropriée des suspicions de foyers en élevage bovins : suspension immédiate des mouvements et réalisation de prélèvements.
En cas de confirmation de l’infection, les mesures de gestion des foyers détectés sont :
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dépeuplement de tous les bovins du foyer. Du fait des caractéristiques de cette maladie, de sa contagiosité et de sa durée d'incubation longue (28 jours d'après l'Organisation mondiale de la santé animale), l'éradication de la DNC n'est possible qu'en appliquant un dépeuplement total des bovins des foyers, en plus des mesures de limitation des mouvements et de biosécurité (désinsectisation des bâtiments et véhicules). Étant donné son impact important sur la santé animale, la DNC est classée, en droit européen, comme maladie de catégorie A, et le règlement UE 2020/687 (article 12) impose un dépeuplement total.
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nettoyage, désinfection et désinsectisation du site d’élevage et du matériel (dont véhicules).
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Même s’ils semblent en bonne santé, les bovins d’un groupe infectés peuvent être porteurs silencieux du virus pendant plusieurs semaines. Ils peuvent contribuer à le transmettre sans qu’on puisse le détecter avec certitude, même avec des analyses de laboratoire.
Ne dépeupler le foyer que de ses animaux présentant des symptômes fait prendre un risque de propagation de la maladie, car la présence du virus sera maintenue par les animaux infectés sans symptômes. De nouveaux insectes pourront être contaminés et transporter le virus vers de nouveaux groupes d’animaux.
Seul le dépeuplement total du foyer permet de d’éteindre rapidement la circulation du virus. L’expérience des pays qui ont pratiqué cette méthode montre que c’est la plus efficace, associée aux autres mesures de lutte que sont le contrôle des mouvements et la vaccination. Ce fut le cas de la Bulgarie en 2016 par exemple.
Précision : la stratégie de dépeuplement s’applique à un « foyer » (c’est-à-dire une unité épidémiologique), et non à un « troupeau » ou à un « élevage » (voir la question Comment compte-t-on les foyers ?).
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La DNC est une maladie virale, et il n'existe pas de médicament pour éliminer ce virus. Les bovins deviennent de plus en plus malades, une partie d’entre eux ne survivront pas, et tous les bovins atteints sont dangereux car ils sont hautement contagieux pour tous les troupeaux voisins de bovins.
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Le dépeuplement se fait rapidement et sur place, pour éviter de déplacer le virus en déplaçant les bovins infectés. Les animaux vivants infectés sont une source de virus par les insectes vecteurs qui peuvent les accompagner ou pour tous les vecteurs qu’ils peuvent rencontrer au cours de leur déplacement. Transporter les bovins infectés présente donc un risque de diffusion de la maladie dans une nouvelle zone. La désinsectisation n’a qu’un effet limité pour réduire ce risque.
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Les mouches piqueuses et les taons ne se nourrissent de sang que sur des animaux vivants, ces insectes ne sont donc pas attirés par les cadavres. Ils ne peuvent donc s’infecter sur des animaux morts.
De plus, les véhicules de transport des cadavres de bovins sont désinsectisés avant le remplissage de la benne étanche et de nouveau au moment de son remplissage. Enfin, lors du transport, le véhicule est bâché. Le risque de transmission sur le trajet vers l'équarrissage ou sur le site d'équarrissage est donc considéré comme inexistant.
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Une zone réglementée est instaurée autour du foyer par arrêté préfectoral.
Cette zone réglementée comprend :
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une zone dite « de surveillance », dans un rayon de 50 kilomètres autour du foyer, où s’appliquent des mesures de prévention (renforcement de la surveillance vétérinaire, désinsectisation), ainsi que des restrictions très strictes notamment sur le déplacement des bovins visant à éviter que la maladie ne soit diffusée dans d’autres élevages par transport de bovins, en particulier au-delà de la zone réglementée.
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une zone dite « de protection », dans un rayon de 20 kilomètres autour du foyer, dans laquelle, notamment, les déplacements de bovins sont soumis à des règles plus strictes, et les établissements d’élevage font l’objet de visites vétérinaires afin de contrôler l’état sanitaire des animaux par examen clinique.
Dans des conditions très encadrées, des mouvements dérogatoires sont possibles.
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Soutien aux éleveurs
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Dans les zones touchées par le virus, les éleveurs vivent une situation très difficile, en particulier quand leur cheptel est touché. Des cellules dédiées sont prévues par la Mutualité sociale agricole Alpes du Nord pour l’accompagnement social et soutien à la trésorerie, et via un guichet d’assistance aux éleveurs touchés proposée par la Chambre d’agriculture Savoie Mont-Blanc (réseau Réagir), pour un accompagnement administratif et afin de relancer l’activité.
Les opérations de dépeuplements sont également difficiles à vivre pour les vétérinaires praticiens et les agents de l’État mobilisés. Des dispositifs spécifiques sont également prévus pour eux.
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Un foyer est dépeuplé afin d’éviter la propagation de la maladie à d'autres élevage. Le propriétaire des bovins reçoit une indemnisation de l'État pour chacun des animaux concernés. Deux experts indépendants sont chargés d'évaluer la valeur de remplacement de chaque bovin en fonction de son âge, sa génétique, son potentiel de production... Une avance de trésorerie est versée dans les jours suivant le dépeuplement, sans attendre l’évaluation de ces experts.
De plus, la période d’improductivité de l’exploitation est également indemnisée. Le barème d'indemnisation prend en compte la période pendant laquelle le renouvellement est impossible, tant que la circulation d'animaux est interdite sur la zone de l'exploitation, ainsi qu'une durée d'organisation du repeuplement, fixée à 12 mois pour les bovins allaitants, et 3 mois pour les bovins laitiers.
Vaccination
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Le vaccin contre la DNC est un vaccin vivant atténué reconnu pour sa qualité, son innocuité et son efficacité. Il a été utilisé avec succès dans plusieurs pays, en Europe du Sud ou dans les Balkans, où il a contribué à l'éradication de la maladie. Le vaccin utilisé en France est identique à celui utilisé actuellement en Suisse et en Sardaigne.
Il ne présente aucun danger pour l'humain, ni pour l'environnement, et n'a aucun impact sur la qualité de la viande ou du lait.
Un animal vacciné est protégé à partir de 21 jours après l’injection d’une dose de vaccin.Il est possible qu’un bovin soit en incubation au moment de sa vaccination. Dans ce cas le bovin sera malade de DNC, car la protection vaccinale n’est pas immédiate. Il est également possible qu’un bovin récemment vacciné soit infecté par un insecte piqueur peu de temps après la vaccination : le bovin sera malade, car la protection vaccinale n’est pas immédiate. Dans ces deux cas, il est donc possible d’observer des bovins malades de DNC dans des troupeaux récemment vaccinés. Cela ne signifie pas que le vaccin est inefficace, ni que le vaccin est responsable de la maladie. La confirmation de la maladie est alors gérée comme un foyer, c’est-à-dire avec dépeuplement total des bovins du foyer.
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Il peut y avoir des effets secondaires passagers et sans gravité.
Ces effets secondaires peuvent être :
- fièvre passagère,
- grosseur au point d’infection (qui disparaitra en quelques jours),
- baisse temporaire de protection de lait et de perte temporaire d’appétit,
- plus rarement, apparition de petits nodules non contagieux sur la peau (moins de 2 centimètres de diamètre), qui ne s’ulcèrent pas, qui ne font pas de croûtes et qui disparaissent rapidement sans traitement. -
Si des animaux vaccinés présentent des symptômes cliniques, cela ne signifie pas que l'élevage sera automatiquement considéré comme foyer.
Comme pour toute suspicion, des analyses seront menées sur des prélèvements effectués sur les animaux présentant des signes cliniques évocateurs de la dermatose nodulaire contagieuse bovine. Dans le cas d'un bovin vacciné, ces analyses comprendront un test permettant de distinguer les résultats virologiques positifs (PCR+) résultant d'une vaccination de ceux résultant d'une infection.
Ainsi et par exemple, en cas de fièvre dans un élevage récemment vacciné conduisant à la réalisation de prélèvements, les résultats du laboratoire permettront de conclure :
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soit à la confirmation d'une infection, ce qui impliquera le dépeuplement total du cheptel contaminé, bien que vacciné.
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soit à un effet secondaire de la vaccination, ce qui n’impliquera aucune mesure particulière.
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Les animaux vaccinés sont pleinement protégés 21 jours après l'injection : si l'animal est infecté avant l'injection, ou durant ces 21 jours, il est susceptible de tomber malade malgré tout. Dans ce cas de figure, l'animal est contagieux et susceptible d'être piqué par un insecte qui transmettra le virus aux animaux ou élevages proches. Les mesures qui s'appliquent sont alors les mêmes que pour un foyer non-vacciné, et notamment le dépeuplement de l'ensemble des bovins.
Lors de la vaccination d’un troupeau, il peut arriver que certains animaux ne soient pas protégés. Cela peut être dû :
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Soit à un problème technique (toute la dose n’a pas été injectée car l’animal était agité, par exemple) ;
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Soit au fait que l’animal n’a pas répondu correctement au vaccin en raison de caractéristiques individuelles.
Il pourrait donc arriver, même si les probabilités sont extrêmement faibles, qu’un foyer de DNC soit confirmé même dans un troupeau vacciné depuis plus de 21 jours.
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Voir aussi
Tout savoir sur la dermatose nodulaire contagieuse (DNC)
12 août 2025Santé / Protection des animaux

Dossier de presse - Dermatose nodulaire contagieuse des bovins
16 juillet 2025Santé / Protection des animaux

Dermatose nodulaire contagieuse (DNC) : le kit de communication
11 août 2025Santé / Protection des animaux
