
Le premier sapin de Noël est mentionné dans les registres municipaux en Alsace en 1521 et c’est à Marie Leckzinska, l’épouse polonaise de Louis XV, que l’on doit son entrée à Versailles en 1738. Mais il faut attendre les années 1920 pour qu'il se généralise dans les foyers.
Un rituel qui perdure
Les foyers français restent attachés à la tradition du sapin naturel. En 2019, 5,8 millions de sapins naturels ont été vendus en France (source : étude Kantar, "l'achat de sapin pour les Fêtes de Noël 2019", avril 2020, pour FranceAgriMer et Val'hor).
Le Sapin Nordmann, originaire du Caucase et dont les aiguilles tiennent longtemps, est depuis plusieurs années en tête des ventes, talonné par le traditionnel Epicéa, aux aiguilles plus fragiles mais au parfum plus prononcé. Les sapins naturels, quel que soit leur type, sont en très grande majorité achetés coupés. Il faut entre 5 à 10 ans, selon la taille désirée, pour obtenir un sapin de Noël.
Une fois les fêtes passées, le sapin naturel peut être valorisé sous différentes formes.
Zoom sur la production française
La très grande majorité des sapins de Noël provient de productions agricoles, et non des forêts.
La production française est essentiellement située dans le Morvan, en Bourgogne-Franche-comté, première région productrice. Les principales régions productrices sont le Morvan, la Corrèze, le Limousin, le Jura et les Ardennes.