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GAEC Goujat : le charolais en héritage
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Depuis 2014, Jean-Marie Goujat est installé en GAEC avec son frère Laurent et son père Bruno. C’est à Cours-la-ville (Rhône) qu’ils élèvent 125 vaches mères charolaises, dont Idéale, l’égérie du SIA2020. Un savoir-faire de qualité qu’ils perpétuent au quotidien et lors de concours, où ils remportent de nombreux prix.
Rouges, jaunes, blanches… Les plaques des concours s’affichent fièrement à l’entrée de l’exploitation du GAEC Goujat. Du meilleur taureau à la plus belle charolaise, le troupeau s’est vite démarqué. L’ élevage exporte des jeunes taureaux et des génisses en Espagne, en République Tchèque, en Allemagne…
« Cela fait trois générations qu’on est éleveurs de charolais », raconte Jean-Marie Goujat, 33 ans. « Tout-petits, nous avons attrapé le virus des concours, avec mon frère Laurent. Nous insistions pour accompagner nos parents, parfois sur le temps scolaire. »
Des heures à soigner les bêtes sur l’exploitation, à surveiller les vaches la nuit grâce à la caméra connectée… « L’élevage, c’est une histoire de passion. Depuis que j’ai 5 ans, je sais que je veux devenir agriculteur. On répond aux attentes des consommateurs en leur apportant une réponse de qualité grâce à un savoir-faire traditionnel, qui s'adapte à son terroir. »
Après un BTS production agricole, Jean-Marie perfectionne ses connaissances auprès du herdbook charolais. « J’ai travaillé pendant huit ans pour ce comité de race. C’est là que je me suis formé en tant que juge de concours ». Niveau départemental, régional, national, foires… Le vice-président de l’Association des jeunes éleveurs de charolaises maîtrise les critères de la race charolaise à la perfection.
« Les animaux sont séparés en catégories d’âge. Ils défilent sur un ring, au licol. On les juge à l’arrêt puis en mouvement. On apprécie les qualités corporelles les plus proches des standards ».
Que ce soit du côté des juges ou bien du côté des participants, Jean-Marie Goujat aime autant l’ambiance des concours, les retrouvailles entre éleveurs, que le partage de cette quête d’excellence.
Une passion qu’il compte bien transmettre à son tour : « je suis fier de voir que ma fille, du haut de ses cinq ans, sait déjà reconnaître les plus belles charolaises du troupeau ! Elle m’accompagne sur les concours ».
Prochain rendez-vous : le concours général agricole des charolaises au Salon international de l’agriculture 2020, auquel Idéale participera.
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