Moisson de blé.
Xavier Remongin / agriculture.gouv.fr

13 août 2019 Info +

Bilan positif pour la moisson de blé tendre et d'orge en 2019

Dans les prochains jours s'achève la moisson 2019, marquée par une belle récolte de blé tendre et d'orge dans l'Hexagone. Quels facteurs ont joué un rôle prédominant ? Que deviennent ces céréales ?

38,2 millions de tonnes au total. C'est le chiffre que pourrait atteindre la récolte française de blé tendre, soit une hausse de 12% par rapport à 2018 (source : Agreste). En 2015, le record historique avait été franchi avec 40,9 millions de tonnes.

Cette moisson 2019 de blé tendre s'annonce très positive aussi bien du côté qualitatif que quantitatif. « Les caractéristiques techniques que certains pays importateurs exigent, comme la teneur en protéines ou la densité des grains, sont au rendez-vous », précise FranceAgriMer.

Comment expliquer cette progression ?

Malgré des conditions météo parfois difficiles, le blé tendre n'a pas été trop affecté par la sécheresse, sauf en Auvergne, où les rendements sont inférieurs à ceux de l'année passée.

L'orge, récoltée avant le blé tendre, a moins souffert de l'épisode caniculaire de juin. Par ailleurs, ses surfaces de production ont été étendues dans l'Hexagone.

Blé tendre/blé dur : quelles différences ?

Le blé tendre, aussi appelé froment, est la céréale la plus répandue en France. Il peut être utilisé pour la fabrication :

  • du pain, biscuits et pâtisseries ;
  • des aliments pour animaux (blés fourragers) ;
  • de l'éthanol pour le carburant.

Le blé dur est essentiellement utilisé pour la consommation humaine. Il permet de fabriquer :

  • de la semoule ;
  • des pâtes.

Enfin, l'orge est cultivée pour fabriquer :

  • de la bière, lorsque qu'elle est transformée en malt ;
  • des alimentations pour animaux.

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