Vœux du CGAAER 2025

En ce début d’année 2025, je vous présente mes vœux les plus chaleureux de santé, de bonheur et de réussite, tant sur le plan personnel que professionnel.

L’année 2024 a été caractérisée par une série de crises à peu près dans tous les domaines. Crises climatiques, sanitaires, économiques et sociales. Cela a été pour nous une année de mobilisation intense et les missions qui nous ont été confiées pendant cette période mouvementée n’ont faibli ni en nombre ni en importance. Les membres du CGAAER ont su répondre à ces défis avec compétence et créativité et je les remercie pour l’engagement, la disponibilité, l’expertise et la connaissance du terrain dont ils ont fait preuve, qui nous ont permis d’aider au mieux nos ministres et nos services dans ces situations de crises.

Les enjeux auxquels nous aurons à faire face en 2025 sont encore nombreux pour notre agriculture, notre alimentation, nos territoires ruraux et notre forêt. Notre programme de travail 2025 s’avère donc encore bien copieux. Parmi les grands axes qui structureront notre action plusieurs priorités se dégagent :

• La souveraineté alimentaire et la gestion des risques. Dans un contexte de tensions géopolitiques, de crises climatiques et sanitaires, le maintien et le développement de nos capacités de production est essentiel. D’ores et déjà le CGAAER a répondu présent à la participation des assises du sanitaire qui démarrent dès le mois de janvier ;
• L’accélération de la transition agro-écologique essentielle pour accompagner nos filières agricoles dans leur adaptation aux enjeux climatiques et environnementaux. Cette transition doit pouvoir se faire en préservant les revenus de nos agriculteurs ;
• Le renouvellement des générations et l’équilibre territorial. L’année 2025 devrait permettre le réexamen du projet de loi d’orientation pour la souveraineté agricole et le renouvellement des générations en agriculture et de tracer des perspectives d’avenir en facilitant l’accès des jeunes aux métiers de l’agriculture ;
• L’innovation et la simplification. L’intégration de nouvelles technologies dans les exploitations agricoles est un levier puissant pour améliorer leur productivité et leur durabilité. Ces nouvelles technologies peuvent aussi permettre de simplifier l’encadrement administratif des exploitations agricoles ;
• Le dialogue sociétal. Nous devons continuer à renforcer le lien entre les citoyens et le monde agricole. L’acceptabilité sociale des politiques publiques que nous portons dépend de notre capacité à écouter, à expliquer, à co-construire. Nos missions interministérielles sont particulièrement importantes à ce titre.

La diversité des objets des rapports présentés dans cette première lettre de l’année est à l’image des sujets sur lesquels nous sommes mobilisés. Je vous souhaite une bonne lecture !

Alain Moulinier