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Xavier Remongin / agriculture.gouv.fr

21 août 2012 Info +

Protection intégrée : principes et définitions

La notion de protection intégrée a été initialisée il y a une cinquantaine d’années avec déjà pour objectif de réduire l’utilisation des pesticides afin de minimiser l’impact environnemental et le coût de la lutte tout en maximisant les résultats économiques de l’agriculteur.

Le premier groupe européen de travail sur la protection intégrée a été créé en 1959.Il a abouti à la création du groupe régional de l’Organisation Internationale de Lutte Biologique (OILB) qui a lui même établi plusieurs groupes de travail à travers l’Europe durant les années 70 et 80 pour promouvoir la mise en œuvre de la protection intégrée. En 2006, on en dénombrait 20 en Europe de l’Ouest et 16 en Europe de l’Est. L’agenda 21 (Rio de Janeiro, 1992) présente la protection intégrée comme une “solution optimale”.

La protection intégrée consiste en la prise en considération attentive de toutes les méthodes de protection des plantes disponibles et, par conséquent, l’intégration des mesures appropriées qui découragent le développement des populations d’organismes nuisibles et maintiennent le recours aux produits phytopharmaceutiques et à d’autres types d’interventions à des niveaux justifiés des points de vue économique et environnemental, et réduisent ou limitent au maximum les risques pour la santé humaine et l’environnement. La protection intégrée des cultures privilégie la croissance de cultures saines en veillant à perturber le moins possible des agro-écosystèmes et encourage les mécanismes naturels de lutte contre les ennemis des cultures. (paragraphe 6 de l’article 3 de la directive 2009/128/CE du 21 octobre 2009 instaurant un cadre communautaire pour parvenir à une utilisation des pesticides compatible avec le développement durable).

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