Le ministre a présidé l'assemblée générale du CGAAER du 6 septembre
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Stéphane Le Foll, accompagné de la directrice de son cabinet, Christine Avelin, a ouvert l’assemblée générale du CGAAER du 6 septembre dernier en présence des directeurs de l’administration centrale.
Après avoir rendu hommage à l'action menée pendant quatre ans par le précédent vice-président, Bertrand Hervieu, le Ministre a confié au vice-président nouvellement nommé, Alain Moulinier, plusieurs missions que le CGAAER devra accomplir d'ici à la fin de l'année.
La première concerne la gestion mutualisée des risques face aux aléas d'ordre climatique, sanitaire et de marché qui affectent les filières agricoles. Cette mission contribuera à alimenter les réflexions sur l'évolution de la PAC, qui fait l'objet de premières discussions. La deuxième concerne les suites à donner aux travaux réalisés sur la mobilisation des partenaires du projet agro-écologique et les GIEE. Le Ministre a rappelé sa conviction selon laquelle une meilleure utilisation des écosystèmes liée à des investissements raisonnés dans les exploitations, constituait l'une des conditions essentielles pour réaliser la triple performance économique, écologique et sociale de l'agriculture. Il a ensuite insisté sur l'importance de la mission en cours sur la rénovation des normes en agriculture afin d'anticiper les futures réglementations communautaires et nationales et de proposer des simplifications. Enfin, faisant référence à son récent déplacement en Afrique de l'Ouest, il a demandé d'engager une mission de coopération internationale pour aider le Sénégal à mettre en place un réseau de développement agricole en lien avec les chambres d'agriculture.
Alain Moulinier a conclu la séance en formulant ses souhaits en tant que nouveau vice-président du CGAAER : la poursuite du travail collectif et collégial au sein du conseil général, la préservation d'un climat de confiance avec les directions d'administration centrale, l'amélioration de la réactivité dans l'exécution des missions, la production de rapports plus synthétiques et, enfin, l'entretien de contacts nourris avec les autres inspections et conseils généraux pour le bon accomplissement de missions interministérielles de plus en plus nombreuses.