Évaluation des réseaux d’élevage
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Évaluation des réseaux d’élevage
Le CGAAER a été chargé d'analyser le suivi des recommandations faites par la mission d'évaluation des réseaux d'élevage dont le rapport a été remis en mars dernier.
Les réseaux d’élevage sont des infrastructures de recherche et de développement chargées de produire des références technico-économiques et systémiques destinées à un public très diversifié : agriculteurs, décideurs publics, conseillers, chercheurs, enseignants…
Pilotés par les Instituts techniques animaux (IDELE, IFIP, et ITAVI) avec l’appui des chambres d’agriculture, ils avaient été jugés pertinents, ainsi que globalement efficients et efficaces par la mission.
Néanmoins, celle-ci avait fait plusieurs recommandations impliquant les parties prenantes des réseaux d'élevage :
- articuler le travail de ces réseaux avec le réseau d’information comptable agricole (RICA),
- préciser les cas où le double niveau de collecte de données est nécessaire (atelier, ou exploitation avec approche systémique),
- préciser les règles de financement de chaque étape, de la collecte à la valorisation des références,
- examiner les possibilités de pérenniser des financements publics nationaux et européens, avec le souci de la simplification administrative,
- préparer une offre de service pour capitaliser les résultats des exploitations agricoles en GIEE et en agriculture biologique.
A l’issue de deux réunions conclusives, des décisions précises ont été prises, notamment :
- l’expérimentation en Pays de la Loire d’une action thématique transversale financée par le CASDAR sur la période 2015-2020 avant sa généralisation. Le périmètre de cette action comprend la collecte et la valorisation générique des données technico-économiques ou systémiques de toutes les productions animales conduites en agriculture conventionnelle ou biologique ;
- l’extension aux autres instituts du modèle de coopération « Inosys-réseaux d'élevage » entre les chambres d’agriculture et l’IDELE ;
- la recherche d’harmonisation entre les réseaux d’élevage, le réseau Écophyto et les GIEE pour bénéficier de données collectées à coût marginal faible.
Il reste à tisser des liens entre le RICA et les réseaux et à apporter des corrections au fonctionnement du jeune réseau équin.