23 mars 2015 Info +

CGAAER : assemblée générale du 5 mars sur la politique publique de l’alimentation

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Edito

Patrick Dehaumont , directeur général de l’alimentation, et le député Guillaume Garot devant l’assemblée générale du CGAAER le 5 mars 2015 © Pascal Xicluna/Min.Agri.fr

Patrick Dehaumont, directeur général de l’alimentation, et le député Guillaume Garot devant l’assemblée générale du CGAAER le 5 mars 2015

© Pascal Xicluna/Min.Agri.fr

Le CGAAER a consacré son assemblée générale du 5 mars à la politique publique de l’alimentation. Deux intervenants se sont succédé pour illustrer la séquence.

Le député Guillaume Garot, chargé par le Premier ministre d’une mission parlementaire sur la lutte contre le gaspillage alimentaire, a fait une présentation d’étape du rapport qu’il doit rendre en avril prochain et auquel contribuent deux membres du CGAAER. Sans pouvoir dévoiler le détail de ses propositions, il a rappelé l’objectif communautaire de réduire de moitié le gaspillage alimentaire d’ici 2025. Il a évoqué trois principes pour y parvenir. D’abord agir sur chaque maillon de la filière alimentaire, de la production à la consommation. Ensuite, redonner de la valeur à l’alimentation. Enfin, participer à un nouveau modèle de développement. La lutte contre le gaspillage alimentaire invite à consommer autrement. Elle prolonge l’action de produire autrement grâce à l’agroécologie. En juin 2013, Guillaume Garot alors ministre délégué à l’agroalimentaire, avait déjà proposé le Pacte national de lutte contre le gaspillage alimentaire.

Le directeur général de l’alimentation, Patrick Dehaumont, a enchaîné sur le nouveau Programme national de l’alimentation engagé par notre ministre Stéphane Le Foll et dont un des quatre chapitres est précisément consacré à la lutte contre le gaspillage alimentaire. Il a rappelé les moyens dont dispose le ministère de l’agriculture pour exercer la politique publique de l’alimentation : 4 800 agents, 14 000 vétérinaires sanitaires et un réseau de 180 laboratoires, pour 400 000 établissements de transformation agroalimentaire et de restauration, ainsi que 500 000 exploitations agricoles… Un ratio exigeant qui va mobiliser une politique rigoureuse de ressources humaines pour adapter les compétences à l’évolution des modèles de production et de consommation.


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