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Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

28 septembre 2016 Info +

Les charolaises, l’engagement de Léa

A 21 ans, Léa Juniet-Laboisse a repris un élevage voisin de la ferme familiale. Témoignage d’une passionnée investie dans les concours bovins.

Elle les aime ses charolaises. « Je suis née au milieu d’elles. J’aime leur caractère doux, facile à élever, leur rusticité et la qualité de leur viande ». Installée en 2011 dans l’Allier, sur des terres jouxtant l’exploitation de son père, Léa Juniet-Laboisse, 26 ans, élève sur une centaine d’hectares de pâtures, céréales et luzerne, un troupeau de 70 charolaises. Passionnée par la génétique, elle suit de près son troupeau, sélectionnant ses vaches en fonction de leur caractère, leur aptitude au vêlage et de leur qualité bouchère. Pour sa sécurité et celle de son troupeau, la jeune femme a notamment acheté un taureau génétiquement sans corne qu'elle va progressivement croiser avec ses vaches. La jeune femme décline sa passion sur les rings, en tant que juge ou éleveur, lors de concours de race. C’est pour elle un moment d’échange important entre les éleveurs, qui l’aide à évaluer son propre travail. Investie dans des associations d’éleveurs de race charolaise et dans le groupement de défense sanitaire, elle est aussi élue à la chambre d’agriculture de l’Allier.

Service de remplacement

Travaillant seule sur l’exploitation, ces différents engagements et la conduite de sa ferme chargent son emploi du temps – semaine et weekends. Elle a heureusement pu souffler – un peu - pendant son congé maternité : elle a bénéficié d’un service de remplacement de quatre mois sur la ferme, salarié employé à temps plein au service de son élevage. Cela ne l’a cependant pas empêché de continuer à suivre la vie de son troupeau, de jour comme de nuit. « Avec ma camera de vidéosurveillance fixée sur le box des vaches qui allaient vêler, j’ai pu surveiller le bon déroulement des vêlages en donnant le biberon » !

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