La Commission des comptes de l’agriculture de la nation examine les comptes prévisionnels de l'agriculture pour 2018 et rend publics les résultats 2017 des exploitations
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La Commission des comptes de l’agriculture de la Nation s’est réunie le 18 décembre 2018 pour examiner les résultats des exploitations agricoles en 2017 et la situation économique prévisionnelle de l'agriculture en 2018.
- Résultats des exploitations en 2017 :
Selon les observations du réseau d’information comptable agricole (RICA), les résultats des exploitations agricoles se redressent en 2017 après une année 2016 très défavorable : le résultat courant par actif non salarié (RCAI par Utans) dépasse 27 000 euros en moyenne et retrouve un niveau proche de celui observé sur longue période. Les évolutions sont néanmoins contrastées selon les productions.
Les résultats progressent fortement pour les exploitations de grandes cultures après avoir été exceptionnellement déficitaires en 2016 ; ils diminuent en revanche pour la plupart des autres productions végétales dans un contexte de baisse de certaines productions suite aux accidents climatiques (viticulture notamment). En productions animales, les résultats s'améliorent nettement pour l'élevage bovin laitier dans un contexte de remontée du prix du lait tandis que ceux, très cycliques, des élevages porcins, se maintiennent à un niveau élevé. L'investissement et l'endettement des exploitations diminuent.
- Situation prévisionnelle de la branche agricole en 2018 :
Les comptes prévisionnels de l’Insee pour l'année 2018 anticipent une progression de la valeur de la production agricole (+4,7%) dans un contexte d'évolution favorable des prix (+3,4%). Les évolutions seraient toutefois contrastées selon les secteurs. La production viticole se redresserait fortement, après une année 2016 très défavorable, tandis que les récoltes seraient en repli pour les autres productions végétales, affectées par la sécheresse, qui bénéficieraient toutefois d'une évolution favorable des prix (hors betteraves et oléagineux). Les productions animales baisseraient légèrement en valeur, avec une stagnation des volumes et des prix en baisse pour les porcins.
Les dépenses en intrants des exploitants agricoles augmenteraient légèrement (+1,7%) sous l'effet du renchérissement de l'énergie. Après prise en compte des subventions d'exploitation et des impôts à la production, la valeur ajoutée au coût des facteurs par actif augmenterait de 6,7% en brut et de 9,8% en net (après déduction des amortissements).
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