Surveillance de la chenille processionnaire du pin, bilan : situation épidémique dans le massif landais et le piémont pyrénéen

• La surveillance de l’insecte porte sur l’intensité des dégâts de la chenille (notation par quadrats de 16 km x 16 km, signalements des fortes défoliations), sur l’observation des niveaux de populations (324 placettes permanentes en 2023 et 2024), sur les anomalies éventuelles au niveau de sa biologie ainsi que sur l’évolution de l’aire de l’insecte (fronts de progression, introductions au-delà du front).
  
• Les conditions météorologiques ont été très favorables au niveau thermique au cours de ces deux cycles. La situation a été moins favorable au niveau des précipitations et de l’ensoleillement lors du cycle 2023-2024, notamment dans la partie nord et sud-ouest du territoire, à cause d’une pluviométrie excédentaire par rapport aux normales et d’un ensoleillement déficitaire sur ces régions.
  
• Si les populations de l’insecte observées sur les placettes sont en augmentation dans diverses régions du territoire, les dégâts significatifs sont notés dans le massif landais et le piémont pyrénéen (Ariège).
  
• En 2023 et surtout en 2024, l’insecte a nettement progressé dans les départements de la Marne, de la Haute-Marne (autour de Chaumont) et de l’Aisne. Il était aux portes des Ardennes lors du cycle 2023- 2024, il a été détecté en décembre 2024 dans ce département (cycle 2024-2025).
  
• A la faveur des hivers doux, l’insecte progresse également en altitude dans les massifs montagneux (Alpes, Pyrénées et Massif central).

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