24 septembre 2020 Info +

S’assurer que la relève d’agriculteurs, garants de la souveraineté alimentaire, est bien là

D'ici 10 ans, 50% des chefs d’exploitation partiront à la retraite. Il est donc primordial d'assurer la relève en formant les agriculteurs de demain. La formation des jeunes dans le secteur agroalimentaire est également essentielle afin de favoriser la souveraineté alimentaire française et la compétitivité des entreprises.

La mesure

  • Campagne grand public sur les métiers et formations de l’agriculture et l’agroalimentaire - 10 M€
    Retrouvez le détail de la mesure sur le site Plan de relance

Les secteurs de l’agriculture et l’agroalimentaire emploient au total 1,5 million de salariés en France. Alors que 50% des chefs d’exploitation partiront en retraite dans les 10 prochaines années, l’agriculture et le secteur agroalimentaire peinent à recruter. L’enjeu passe aussi par le développement des compétences dans ces secteurs.

Une campagne grand public sera lancée pour faire connaître les 200 métiers et formations de l’agriculture et l’agroalimentaire et les besoins en recrutement. La campagne vise aussi à changer l’image du secteur agricole. La nouvelle génération sera le fer-de-lance de l’agriculture et de l’alimentation de demain ; c’est elle qui garantira la souveraineté alimentaire de notre pays dans les prochaines décennies.

L’attractivité des métiers agricoles passe aussi par une juste rémunération des agriculteurs. La loi EGalim vise à permettre aux agriculteurs d’avoir un revenu digne en répartissant mieux la valeur le long de la chaîne alimentaire et à garantir un rééquilibrage des relations commerciales. Suite aux plans mis en oeuvre depuis 2017, les filières se structurent progressivement, notamment sur des segments de marché plus qualitatifs. Des améliorations dans certaines filières des prix producteurs-transformateurs ont été constatées lors des négociations commerciales de l’année 2020. Ces tendances doivent être amplifiées et généralisées d’ici à la fin de la mandature en accélérant la mise en oeuvre des plans de filières, en renforçant la compétitivité de l’industrie agroalimentaire et en optimisant le cadre des négociations commerciales.

Une partie de cette accélération repose sur les mesures du plan de relance, comme le soutien à la structuration des filières, la formation de l’amont aux outils de négociations par la loi ou encore l’investissement sur la compétitivité de l’industrie agroalimentaire.