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Maurine Tric / OIE

27 mai 2019 Info +

Ouverture de la 87e Assemblée mondiale des délégués de l’OIE à Paris, 26-31 mai - Didier Guillaume souligne l’importance du multilatéralisme et promeut le zonage des maladies animales

Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation est intervenu en ouverture de la 87e session générale de l’OIE. Il a plaidé pour la reconnaissance du zonage des maladies animales qui permet d’éviter les barrières commerciales injustifiées.

Didier Guillaume a mis en avant la vision de la France, celle d'un « multilatéralisme qui préfère le dialogue au rapport de forces », pour une action collective et déterminée en faveur de systèmes agricoles et alimentaires durables, répondant aux enjeux sanitaires, environnementaux, sociaux et économiques. Il a rappelé combien la signature des Objectifs du développement durable et de l'Accord de Paris en 2015 avaient fait renaître l'espoir d'une action internationale coordonnée en faveur d'un développement au service de l'homme et respectueux de la nature.

La mission de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) s’inscrit dans ce cadre, en fournissant une expertise publique incontestée dans les domaines de la santé et de la protection animales, et de la normalisation de référence pour le commerce international des productions animales.

Les épizooties qui sévissent à travers le monde rappellent l'impérieuse nécessité de la prévention et de la surveillance sanitaire, dans les élevages mais aussi dans la faune sauvage. La peste porcine africaine (PPA) inquiète actuellement les éleveurs et les services vétérinaires de nombreux pays ; elle sera à l’ordre du jour de cette session de l’OIE. Le ministre a souligné la pertinence des stratégies coordonnées de prévention et de lutte contre ces maladies transfrontalières. C’est le cas par exemple aujourd’hui entre la Belgique et la France, stratégie qui permet à notre pays de conserver à ce jour un statut indemne de PPA.

La PPA était au cœur de la réunion des Chefs des services vétérinaires (CVO) des pays du G7 (Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Italie, Japon, Royaume-Uni) qui s’est tenue à Paris le 24 mai sous la présidence de la France. Le groupe a émis des recommandations sur la prévention et la maîtrise de cette maladie, et insisté sur l’importance du respect des normes de l’OIE, en particulier celles relatives au zonage des maladies animales.

En écho à ces conclusions, Didier Guillaume a souligné devant l’Assemblée mondiale des Délégués la nécessité de préserver le commerce de la viande porcine à partir de zones indemnes délimitées au sein d’un pays touché par la PPA, dans des conditions parfaitement sécurisées, dès lors que la biosécurité et la traçabilité sont garanties par une bonne gouvernance sanitaire.

Le ministre a souligné l’urgence de la lutte contre l’antibiorésistance en saluant l’organisation en octobre dernier à Marrakech de la 2e Conférence mondiale consacrée à cet enjeu majeur de santé publique. Il a rappelé l’engagement permanent de la France à travers le plan ÉcoAntibio qui a conduit de 2011 à 2016 à une réduction de 37% de l’exposition des animaux aux antibiotiques.

Il a enfin salué l’implication de l’OIE sur la thématique du bien-être animal, préoccupation majeure de nos concitoyens qui requiert également une harmonisation des standards internationaux.

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