
Lettre du DSF, le bilan sylvo-sanitaire
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Dès le mois d’avril 2024 : ça commençait mal ! Un gel tardif, massif, agressif, a ruiné le débourrement d’une végétation qui avait imprudemment profité d’un début de printemps bien trop clément… Fort heureusement, la suite a fait mentir ces prémices funestes : des précipitations largement déversées ont offert une année apaisée à la forêt métropolitaine.
Malgré tout, les traces des excès climatiques des années précédentes restent bien présentes : l’épicéa subit toujours des pullulations de scolyte massives, responsables de mortalités d’une ampleur inédite. Dans un registre moins dramatique mis tout de même alarmant, les chênes ont clairement montré un décrochage général dans leur état sanitaire. Rien d’étonnant car la traduction symptomatique des stress des chênes est susceptible d’intervenir avec un décalage de plusieurs années. Par manque de chance, cela coïncide avec l’expansion rapide d’un ravageur exotique, la punaise réticulée du chêne, dont les conséquences en terme d’impact restent à évaluer.