20 novembre 2018 Info +

Mongolie

Contexte agricole et relations internationales

Source Banque mondiale
* 549 087 km2 pour la métropole (Corse comprise), la surface Outre-Mer est de 89 242 km2 pour les seuls DOM (Source IGN 2015) et d’environ 113 000 km2 au total.
** L’indicateur de la Banque mondiale inclut la valeur ajoutée de l’agriculture, de l’exploitation forestière, de la chasse et de la pêche.

Ce qu'il faut retenir

  • Avec une superficie de 1,5 million de km² (3 fois celle de la France) et 66 millions de têtes de bétail pour 3 millions d’habitants, la Mongolie dispose d’un potentiel agricole considérable qui reste sous-exploité à ce jour, bien qu’en plein renouveau, compte tenu de la croissance des marchés voisins : Chine notamment, mais également Japon, Corée…
  • Le secteur agricole représente en 2015 13,3 % du PIB et emploie 30 % de la force de travail du pays. L’explosion du cheptel, notamment caprin, couplée au changement climatique particulièrement ressenti en Mongolie, est en grande partie responsable de la désertification des terres et d’une vulnérabilité accrue des éleveurs ; le système d’élevage est de plus en plus sensible aux aléas de température et les éleveurs sont de plus en plus nombreux à rejoindre la ville après la perte de leur troupeau.
  • Malgré une volonté politique, le secteur agricole pâtit d’un sous-investissement du gouvernement ; il bénéficie toutefois de financements substantiels de la part des bailleurs de fonds qui ont fait de l’agriculture et de la transformation agricole un volet prioritaire de leur stratégie pays (BERD, BAsD, Banque Mondiale) afin de promouvoir un modèle de croissance économique durable.
  • Les autorités mongoles ont engagé une réorganisation de la branche agro-industrielle, qui constitue un des volets de la stratégie de diversification de l’économie, en donnant la priorité à l’élevage et aux produits de qualité tels que les textiles à haute valeur ajoutée, au premier rang desquels le cachemire.
  • L’agriculture est un pilier de la coopération franco-mongole. Au niveau institutionnel, la France est très présente dans le secteur de l’élevage (identification animale, génétique…). La France coopère également avec la Mongolie sur la thématique des indications géographiques. Au niveau associatif, AVSF (développement des filières cachemire et fibres de yak durables, appui aux systèmes vétérinaires locaux) et le GERES (développement du secteur maraîcher, mesures d’adaptation au changement climatique) conduisent des projets significatifs à l’échelle du pays.