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Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

29 mars 2018 Info +

Une surveillance efficace des maladies ou des agents pathogènes pour prévenir les crises : la création de plateformes

Les plateformes d'épidémiosurveillance reposent sur un partage de ressources, de compétences et d’outils dans un objectif commun de protection de la santé animale, végétale et humaine. Ces plateformes sont essentielles pour la prévention et la lutte contre les maladies. En 2017, les États généraux de l'alimentation ont souligné la nécessité de renforcer le dispositif national de surveillance et de prévention des risques sanitaires, notamment en santé animale.

La plateforme d'épidémiosurveillance en santé animale a pour objectifs :

  • de faciliter la mise en œuvre de la surveillance sanitaire et biologique du territoire ;
  • de suivre l’évolution de maladies installées ;
  • et repérer le plus tôt possible l’apparition de maladies nouvelles.

Une plateforme d'épidémiosurveillance, une organisation multi-partenariale travaillant à :

  • l'élaboration de protocoles de surveillance ;
  • la centralisation, la valorisation et le partage des données sanitaires ;
  • l’analyse des données sanitaires, leur interprétation et leur diffusion ;
  • une veille internationale sur les dangers sanitaires.

L’épidémiosurveillance permet :

  • de déceler l’apparition d’une maladie émergente ou d’un danger sanitaire ;
  • d’en évaluer l’impact sanitaire et les conséquences économiques ;
  • de prioriser les différentes actions de lutte ;
  • d’apprécier l’efficacité des mesures mises en œuvre.

La plateforme d’épidémiosurveillance en santé animale, créée en 2011, a fait la preuve de son efficacité. Parmi ses membres figurent la DGAL, l’Anses, le Cirad, l’ONCFS, GDS France, Coop de France, la Société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV), etc. La surveillance de la bactérie Xylella fastidiosa a permis de tester le dispositif d’une plateforme d’épidémiosurveillance en santé végétale.

Les partenaires concernés

L’État (gestionnaire du risque), l’Anses (appui scientifique et technique en épidémiologie), l’Inra (recherche en agriculture, alimentation et environnement), l’APCA (Chambres d'agriculture), les organisations sanitaires et techniques agricoles, les vétérinaires et les laboratoires, les professionnels de l’alimentaire et de la distribution.

Il s’agit d’un partenariat public/privé : partage de domaines d’expertise, recherche de consensus, articulation des dispositifs de l’État et de ceux des professionnels..