24 avril 2017 Publication

Les liaisons entre l’enseignement supérieur agricole et les entreprises

  • Bruno Andral
  • Philippe Garo
  • Pierre Saï
  • Bernard Roman-Amat

Le CGAAER a été chargé d'examiner les relations qu'entretiennent les établissements d'enseignement supérieur agricole avec les milieux économiques pour la formation de leurs élèves

Crédit ci-après
©Cheick.Saidou/Min.Agri.Fr

Rapport de mission de conseil n°14134 CGAAER

Décembre 2016

Mots clés : Enseignement supérieur, recherche, déontologie, relations industrielles, véto, métier

Enjeux

Pour former les cadres efficaces qu’attendent les employeurs, l’enseignement supérieur agricole doit entretenir avec les milieux économiques des relations très étroites. Mais la qualité de la recherche et de l’enseignement des établissements impose une stricte indépendance intellectuelle. Le CGAAER a été chargé d’examiner quelle était la situation dans les établissements d'enseignement supérieur agricole et de faire des propositions.

Méthodologie

La mission a abordé le sujet de manière large, tant du point de vue des entreprises, du cabinet libéral (pour les vétérinaires) à la multinationale, que des établissements, en incluant chaque fois que possible les écoles privées ou relevant du ministère de l’éducation nationale. Elle a exploité les données disponibles auprès de la DGER et de la Commission des titres d’ingénieur, en les complétant par une enquête spécifique. Elle a visité plusieurs établissements, auditionné de nombreux acteurs et effectué quelques comparaisons en France et à l’étranger.

Résumé

La mission a constaté que les établissements d’enseignement supérieur agricole, utilisant toute la panoplie des instruments à leur disposition, entretenaient avec les entreprises des relations riches, efficaces et constamment diversifiées. Elle a noté par exemple l’effet positif du développement des chaires d’entreprises. Les modalités adoptées diffèrent cependant très fortement d’un établissement à l’autre.

La mission a aussi identifié plusieurs pistes de progrès, en particulier en matière de valorisation de la propriété intellectuelle et de déontologie.

Elle a formulé quatre groupes de propositions :

  1. renforcer l’ancrage des établissements dans le monde économique,
  2. amplifier l’ouverture des formations sur le monde économique,
  3. installer une forte culture déontologique et améliorer l’application de la réglementation,
  4. perfectionner le pilotage de l’enseignement supérieur agricole en utilisant la contractualisation.

Elle a consacré des développements particuliers à certains aspects de la formation des vétérinaires et à des missions qui pourraient être confiées à l’IAVFF récemment créé.

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