agriculteurs dans un champs
Cheick Saidou / agriculture.gouv.fr

28 septembre 2018 Info +

Qu’est-ce que le volet agricole du Grand plan d’investissement ?

S’inscrivant dans le cadre du Grand Plan d’Investissement (GPI) présenté par le Premier Ministre fin 2017, le volet agricole du GPI est doté de 5 milliards d’euros sur 5 ans (2018-2022). Il a vocation à être l’un des principaux instruments de la transformation des secteurs de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt et du bois, de la pêche et de l’aquaculture. Il doit permettre d’accompagner les orientations stratégiques des plans de filière élaborés par les interprofessions, par la mise en oeuvre de projets concrets dans les territoires.

Dans le prolongement des États généraux de l’alimentation, cette transformation doit permettre d’améliorer la réponse de ces secteurs aux attentes du consommateur et du citoyen, ce qui nécessite une évolution profonde des pratiques, des modes et processus de production, de l’offre de produits.

Préparer l’avenir

Le volet agricole du grand plan d’investissement ne se substitue pas à l’engagement des acteurs économiques pris dans le cadre des plans de filières, mais doit permettre de soutenir des initiatives pour atteindre d’ici 5 ans des objectifs ambitieux en termes de performance économique, environnementale, sociale et sanitaire.
Il propose des outils complémentaires et mieux coordonnés, qui faciliteront cette transformation et maximiseront l’effet levier des financements publics.

Les priorités

3 grands axes structurants et 9 actions spécifiques ont été définies pour répondre à la fois aux besoins d’investissements des acteurs économiques de l’amont et de l’aval des filières, et pour soutenir les dynamiques d’innovation associant les acteurs dans les filières et les territoires.

Par ailleurs, le GPI s'appuie sur les conclusions des États généraux de l’alimentation, qui ont permis de faire émerger 5 priorités transversales d’investissement :

  • l’agro-écologie et la réduction des intrants ;
  • le bien-être animal et la sécurité sanitaire des élevages ;
  • l’indépendance protéique ;
  • la production d’énergies renouvelables et les économies d’énergie ;
  • la santé des travailleurs et les conditions de travail.