21 mai 2018 Actualité

Stéphane Travert s'exprime sur la priorité donnée au bien-être animal

À la veille du débat parlementaire sur le projet de loi agriculture et alimentation, Stéphane Travert s'exprime sur la priorité donnée au bien-être animal.

Retranscription de la vidéo

« Le Bien-être animal est une préoccupation forte de ce gouvernement. Je n'accepterai jamais des modes d'élevage et d’abattage qui vont à l’encontre du respect de l’animal. Mes services sont mobilisés pour vérifier et sanctionner les mauvaises pratiques.

Ces situations sont limitées et j'appelle chacun à ne pas faire d'amalgame. Il ne faut pas jeter le discrédit sur toute une filière ni confondre bien-être animal et volonté d’imposer un modèle anti-viande.

Sachez que la vidéosurveillance est un moyen que le directeur de l’abattoir peut choisir avec les représentants des salariés.

Mais la vidéosurveillance pose un certain nombre de problèmes :

  • La difficulté pour interpréter certaines situations de souffrance sur un enregistrement ;
  • Les sanctions sont quasi-impossibles à qualifier sur la base d’une vidéo ;
  • L’impossibilité de faire cesser la souffrance des animaux sur une vidéo vue a posteriori ;
  • Et enfin, l’atteinte au droit des salariés. Une surveillance continue peut provoquer un mal être au travail.

C’est donc la formation qui est un des facteurs clé pour la protection animale.

C’est pourquoi j'ai décidé de renforcer la stratégie du ministère autour de la formation des acteurs, de l'accompagnement, du contrôle ainsi que les sanctions.

Le projet de loi prévoit des mesures de création et de doublement des sanctions jusqu’à 15 000 euros d’amende et un an d’emprisonnement, autorise les associations à se porter partie civile, créé un responsable de protection animale dans chaque abattoir, ainsi que le statut de lanceurs d’alerte.

C’est ainsi que nous atteindrons les objectifs fixés par le Président de la République.

En ce qui concerne les élevages de poules en batterie, j’entends l’attente des citoyens. Je peux vous dire que la filière s’est engagée fermement à ce que d’ici 2022, c’est-à-dire dans 4 ans, la moitié des œufs soient issus de poules élevées en système alternatif à la cage. C’est exactement ce à quoi s’est engagé le Président de la République : qu’il n’y ait plus d’œufs coquille issus de poules en batterie.

Nous atteindrons cet objectif non pas par une interdiction mais avec tous les professionnels, rassemblées autour de cette cause commune ».

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