SESAME 3, le 3ème Séminaire International « Eau et sécurité alimentaire en Méditerranée »
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Organisé par le CGAAER et son homologue marocain, SESAME 3 s’est tenu le 23 février en marge du Salon International de l’Agriculture, avec la participation d’experts et intervenants des pays du pourtour méditerranéen et d’Afrique de l’Ouest.
Le CGAAER et le Conseil Général du Développement Agricole du Maroc (CGDA Maroc), avec l’Agence Française de Développement (AFD) et l’appui de la fondation FARM, ont consacré la troisième édition du Séminaire international Eau et sécurité alimentaire en Méditerranée(SESAME) au thème « Changement climatique et sécurité alimentaire en Méditerranée et en Afrique de l’Ouest : quelles stratégies pour une agriculture, des territoires et une croissance durables ? ».
SESAME 3 s’est inscrit dans le cadre de la préparation du 7ème Forum mondial de l’eau (Corée, avril 2015), de la conférence MedCop21 prévue à Marseille en juin 2015 et de la 21ème Conférence des Parties de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (Paris, décembre 2015). La COP 21 a pour objectif d’aboutir à un accord global « post Kyoto », applicable à partir de 2020, afin de stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre et de se protéger des impacts annoncés.
La préparation de la COP 21 se voit accompagnée notamment de l’initiative d’« Agenda des solutions » qui vise à engager ou mettre en avant des actions concrètes de nature technique ou politique.
Le séminaire, auquel ont assisté 180 personnes, fut introduit par Bertrand Hervieu, vice-président du CGAAER qui a rappelé le cheminement de SESAME de Montpellier à Meknès puis Paris. Il a souligné les apports de cette plate-forme de réflexion sur la question croisée de la sécurité alimentaire, de la gestion des ressources naturelles et du développement durable des territoires. Laurence Tubiana, ambassadrice climat, a salué l’initiative en rappelant que le sujet agricole ne peut être disjoint de celui du changement climatique.
Les 3 sous-régions représentées, très contrastées, permettaient d’avoir une palette des situations représentatives de la problématique mondiale. Les interventions se sont accordées sur l’impérieuse nécessité de raisonner ensemble atténuation, adaptation et développement face aux risques d’insécurité alimentaire et d’instabilité sociale qui en résulteraient. La capacité à développer des politiques volontaristes en matière de gestion de l’eau, est apparue dans les 3 sous-régions comme un des facteurs clé. L’importance cruciale de réussir la transition agroécologique a bien été soulignée. Pour le Ministre, Stéphane Le Foll, la COP 21 doit être une étape de prise de conscience de l’importance d’avoir une stratégie du « secteur des terres », comme faisant partie des solutions à la lutte contre le changement climatique.
Les actes du séminaire seront produits ultérieurement.
Voir aussi
L'eau et la sécurité alimentaire face au changement global : défis et solutions
06 février 2013Ministère