18 décembre 2015 Info +

L’activité du CGAAER à l’international

agriculture.gouv.fr

L'assemblée générale du CGAAER réunie le 8 décembre dernier, était consacrée à ses activités à l’international.

Le CGAAER réalise près de la moitié des missions d'expertise, de jumelage et de coopération à l'international du ministère. Nombre d'entre elles concerne les pays du bassin méditerranéen. La Méditerranée est en effet un « précipité » de tous les phénomènes liés à la mondialisation en termes de démographie, d'impact du changement climatique et de dépendance alimentaire.

Cinq missions du CGAAER ont été présentées en séance : le jumelage avec la Tunisie sur le Centre national vétérinaire et zootechnique de Tunisie, le séminaire sur l'eau et la sécurité alimentaire en Méditerranée (SESAME) organisé avec le Conseil général du développement agricole du Maroc, l'étude de la cartographie des acteurs de la coopération agricole en Méditerranée, la mission de coopération avec la Chine sur la création d'un centre franco-chinois de formation professionnelle en agriculture et la mission d'appui à la DGPE et à l’ADEPTA pour aider les entreprises françaises du secteur agricole à accéder aux marchés iraniens en devenir.

Ce fut l'occasion de rappeler que la mission de jumelage avec l'Algérie consacrée à l'Institut national de médecine vétérinaire d'Alger a remporté le concours des jumelages 2015 organisé par la Commission européenne.

Toutes ces activités s'inscrivent dans le cadre du plan stratégique international du ministère dont Patrice de Laurens, chef du service des relations internationales à la DGPE, a rappelé les principaux enjeux.

Le premier concerne l'amélioration des performances de la France en matière d'exportation de produits agricoles et agroalimentaires à destination des pays tiers.

Viennent ensuite la sécurisation des paiements de la PAC, son projet de simplification et la préparation de sa prochaine réforme, dans un contexte où le budget agricole de l'Union européenne est concurrencé par les nouvelles politiques européennes en matière d'immigration et de sécurité, où la France n'est plus bénéficiaire nette des revenus de la PAC et où la culture de la Commission européenne devient de plus en plus juridique.

Les autres enjeux portent sur la sécurité alimentaire mondiale, la lutte contre le changement climatique et le développement de l'agro-écologie avec notamment l'initiative « 4 pour mille » lancée par le ministre dans le cadre de la COP21 qui s'est conclue par l'accord de Paris le 12 décembre dernier.


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