04 octobre 2012 Info +

La FRCIVAM de Basse-Normandie met l'herbe en valeur

La FRCIVAM est distinguée d’un trophée de l’agriculture durablepour la réalisation de 150 bilans énergétiques très poussés dans des exploitations agricoles de Basse-Normandie. Cette action a permis de sensibiliser les agriculteurs et de valoriser les systèmes d’élevage plus durables, basés sur l’herbe notamment.

Emmanuel desbois, animateur Civam / ©Min.Agri.Fr

La problématique de l’énergie et des émissions de gaz à effet de serre est aujourd’hui largement présente dans les esprits. Avec le soutien de l’ADEME et du Conseil régional de basse-normandie, la réalisation du bilan énergétique PLANETE dans 150 exploitations agricoles bas normandes a permis de sensibiliser les agriculteurs aux économies d’énergie et de comparer les besoins de l’agriculture conventionnelle à ceux de systèmes plus durables tels que l’élevage à l’herbe. Il s’agit d’une démarche qui s’inscrit dans une action globale des CIVAM (centre d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural) pour accompagner la transformation des exploitations agricoles.

Objectifs •démontrer qu’à efficacité économique comparable, les systèmes laitiers en agriculture durable à base d’herbe sont moins énergivores et donc plus respectueux de l’environnement

Actions réalisées •réalisation de 150 bilans PLANETE et d’une publication présentant la synthèse de ces bilans, et démontrant l’intérêt des systèmes à l’herbe •organisation de fermes ouvertes sur le thème de l’énergie •intervention en milieu scolaire agricole pour sensibiliser les élèves aux économies d’énergie, source d’autonomie et d’économies

Impacts

1) Sur l’environnement

  • développement de systèmes de production basés sur l’herbe, moins énergivores que les systèmes
    conventionnels
  • réduction des risques de pollution et limitation des émissions de gaz à effet de serre
  • préservation de la biodiversité et du paysage bocager

2) Sur les exploitations participantes

  • réduction de la charge énergétique et plus grande autonomie face aux fluctuations des cours des céréales
  • réduction des dépenses en intrants (engrais azotés et produits phytosanitaires)

3) Sur le tissu économique et social

  • démarche potentiellement reproductible à de nombreux territoires grâce à son caractère global et au réseau des CIVAM présent dans toute la France