©Pierre Morel Paysage

08 mars 2016 Info +

Julie, paysagiste, ou l’entrepreneuriat au féminin

Julie Derivière, tout juste âgée de 25 ans, a déjà 5 années d’expériences professionnelles derrière elle. Depuis plus de 6 mois, elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat en devenant associée de deux SARL : une société d’aménagements paysagers et une société d’entretien de jardins "Pierre Morel Paysage". Rencontre.

Plus jeune, Julie était déjà attirée par la nature et surtout par les jardins. La jeune femme avait également un souhait, celui de travailler en extérieur. A cette époque, elle n’avait pas encore conscience de la diversité du métier de paysagiste. Cela, elle l’a découvert en tant qu’apprentie. Car Julie Derivière a fait toutes ses études supérieures en apprentissage, de son BTSA Aménagements paysagers à son école d’ingénieur (ITIAPE Lille).

Portrait de Julie Derivière et Pierre Morel, paysagistes.
©Pierre Morel Paysage

L’apprentissage, un révélateur

Pendant 5 ans, elle alterne école et entreprise, une façon de découvrir ce métier autrement. Dans les deux entreprises où elle effectue son apprentissage, elle voit deux manières différentes de travailler : l’aménagement paysager pour particulier dans une structure familiale, puis l’aménagement paysager pour des collectivités locales avec beaucoup de réponses à des appels d’offre publics.

Julie comprend alors qu’elle peut exercer son metier de mille façons et réalise surtout que c’est ce qu’elle veut faire ! Travailler sur des chantiers et poser son regard sur les jardins de ses clients en répondant au mieux à leurs attentes.

De l’esthétisme à la comptabilité

Pour la jeune cheffe d’entreprise, qui co-dirige à présent deux structures, les qualités nécessaires pour être un bon paysagiste sont le goût de l’esthétisme, une grande connaissance des végétaux pour savoir jongler avec les différentes floraisons, mais également la curiosité, la rigueur, l’inventivité et l’aptitude à travailler en équipe. Néanmoins pour diriger une société, il faut d’autres compétences, par exemple le management, la communication et la comptabilité.

Mais l’essentiel pour Julie est de croire en soi et en son projet. Cette assurance, elle l’a acquise grâce à ses années d’apprentissage. Car à 25 ans, Julie est déjà une professionnelle.


Julie Derivière est l'une des intervenantes du "séminaire entrepreneuriat féminin et enseignement agricole".

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