Crédit ci-après
Bergenie nationale

26 juin 2019 Info +

Bergerie nationale : des habits neufs pour le colombier

Après plusieurs années de récolte de fonds, le colombier de la Bergerie nationale connaîtra une première phase de rénovation dès l’automne 2019. Ces travaux vont surtout permettre la sauvegarde de ce bâtiment emblématique. Les appels aux dons du public sont toujours ouverts, grâce au soutien de la Fondation du Patrimoine, afin de récolter les fonds suffisants pour une deuxième phase de travaux.

Cet établissement, créé sous Louis XVI en 1784, à Rambouillet dans les Yvelines en vue d’améliorer l’élevage français, abrite de nombreuses activités sur ses 250 hectares : un pôle recherche et développement, un Centre de formation pour apprentis (CFA) et un Centre de formation professionnel pour adultes (CFPPA), un centre équestre, une ferme avec de nombreuses animations proposées au public, une maison de l’alimentation et le conservatoire du mouton Mérinos. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est son colombier.

Malgré les atteintes du temps, ce colombier reste l’un des plus imposants d’Île-de-France. Imposant, oui. Il pouvait accueillir plus de 1000 couples de pigeons, comme l’autorisait le statut et la superficie du domaine. Classé monument historique en 1944, il a conservé son architecture d’origine. D’une vingtaine de mètres de haut, il est surmonté d’un lanternon en plomb surmonté d’un épi en forme de colombe. Il présente deux niveaux : une salle voûtée en sous-sol construite en grès, et un corps principal desservi par un double escalier extérieur à rampes inversées. Dans cette salle principale, l’accès aux 2 200 « boulins », les alvéoles pour les oiseaux, s’effectuait par une échelle fixée à un mât central pivotant.

Une vocation à retrouver

Cour royale de la Bergerie - © Bergerie nationale

Les nombreux visiteurs de la ferme ne peuvent pas profiter de la cour royale en raison de l’inaccessibilité des bâtiments, et les nombreuses animations proposées tout au long de l’année se passent actuellement à la ferme. Mais certains de ces événements gagneraient à retrouver pied dans la cour royale, notamment grâce à un colombier restauré.

Une première phase de travaux

Cette tour classée aux monuments historiques depuis 1944 est victime d’infiltrations, fragilisant dangereusement sa toiture et le mat central de l’édifice. Le toit en plomb repose aujourd’hui uniquement sur le mur circulaire. Et, le colombier connaît aussi une dégradation importante sur ses extérieurs.

Face à la nécessité de sauvegarder son patrimoine historique, la Bergerie nationale a lancé, en 2016, un appel aux dons du public.

Les 23 000 euros récoltés ont été complétés par le Crédit agricole d’Ile-de-France Mécénat pour obtenir une somme suffisante au lancement des premiers travaux, qui devraient débuter à l’automne 2019.

Cette première étape est un premier pas vers la rénovation du colombier. Mais, la Bergerie nationale ne cesse de travailler à la sauvegarde de son patrimoine et espère pouvoir rénover l’extérieur du colombier dans les meilleurs délais.

Je fais un don pour la restauration du colombier, via le site de la Fondation du Patrimoine

Sensibiliser les plus jeunes à la sauvegarde du patrimoine

Particulièrement sensible à la protection du patrimoine, la Bergerie nationale s’associe, pour la 3e année consécutive à l’association Rempart. Ce projet permet ainsi de sensibiliser les plus jeunes à la sauvegarde, mais aussi à la découverte de métiers spécialisés.

Pour plus d’informations ici.

Le Festival de la Bergerie, deux jours de fêtes pour le patrimoine

Pour récolter des fonds, la Bergerie nationale organise, les 29 et 30 juin, deux jours de festivités. Feux d’artifices, concerts, animations, méchoui… L’ensemble des bénéfices sera reversé pour la rénovation du colombier. Cet événement sera aussi l’occasion pour le grand public de visiter la ferme ou encore de découvrir les produits fabriqués à la Bergerie nationale.

L’ensemble du programme ici.